1. Mon cher maître


    Datte: 30/10/2018, Catégories: fh, bizarre, hsoumis, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme sm, fouetfesse, Humour Auteur: Gradiva, Source: Revebebe

    Je stationne la Peugeot sur la place entre deux véhicules, éteins les feux.
    
    — Prête ?
    — Bien sûr.
    
    Nous sortons, je donne un tour de clef. Le clocher sonne la demie, les lampadaires s’allument. Le silence est coupé par les clac clac des skates de deux gamins sur les marches de l’église, seule animation du village ce samedi soir ! Je prends Anne par la main et nous suivons la rue qui part vers le nord. Un vent léger nous refroidit. Derrière les persiennes, les fenêtres éclairées clignotent au rythme des télévisions.
    
    Nous dépassons la dernière maison, les champs s’allongent de chaque côté de la route. La lune, au dernier quartier, va se lever dans quatre heures, nous aurons largement le temps.
    
    Un grincement lointain nous met sur nos gardes. Une lumière tremblotante se rapproche. Je tourne le dos à la route, prends Anne dans mes bras et l’embrasse, le temps que la bicyclette nous dépasse. Nous reprenons notre marche.
    
    Nous atteignons la grille de la propriété, la Marianne de notaire est fixée sur un pilier. La masse de la maison se distingue entre les arbres dans l’ombre qui s’épaissit. Pas de lumière aux fenêtres, pas de voiture dans la cour. Nous continuons tranquillement notre promenade. À droite, le mur du parc, à gauche un champ de colza. Pas de lumière ni de silhouettes sur la route devant et derrière nous. Je retire ma ceinture.
    
    — Allons-y.
    
    Nous sautons le fossé. Je m’adosse au mur. Une courte échelle et Anne chevauche le faîte. Elle coince la grosse ...
    ... boucle de ma ceinture entre les pierres, laisse pendre le cuir. Je me hisse, reste à plat ventre, passe le cuir de l’autre côté, me laisse glisser. Je chuchote :
    
    — Viens.
    
    Elle atterrit dans mes bras. Nous regardons autour de nous, retenant notre respiration : parfait, nous sommes bien dans l’alignement de la façade arrière. Tout est calme, hormis le léger bruissement des frondaisons du parc.
    
    Il suffit de quelques secondes pour se déshabiller. Jupe, pantalon, chemisier, pull, bottes, tout se retrouve enveloppé dans une veste et dissimulé sous les feuilles mortes. Nous déroulons les cagoules dissimulées dans l’encolure.
    
    Maintenant nous allons pouvoir travailler : aux pieds, des bottines de plongée qui ne laissent pas de traces, qui sont silencieuses et permettent de sentir la nature du sol. Les corps sont couverts d’une combinaison de jersey noir confectionnée par Anne. Seuls les yeux sont visibles.
    
    — Ton sac ?
    — Ici.
    
    Nous passons d’un arbre à l’autre. Près de l’allée de gravier, j’arrête Anne. La grille d’entrée est visible. Je traverse en deux bonds et cherche le soupirail de l’ancienne cave à charbon. En général, la chaudière est installée dans le même local et la fenêtre est à l’espagnolette. Gagné ! Et en plus elle est située sur l’arrière de la maison ! J’agite le bras, Anne me rejoint.
    
    — Le crochet ?
    
    Trente secondes de manipulation, la fenêtre s’ouvre. J’engage les jambes, Anne me donne une lampe torche, Je me laisse glisser. Les pieds ne touchent ...
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