1. Corps fous


    Datte: 29/10/2018, Catégories: fh, inconnu, plage, hotel, amour, Oral pénétratio, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... âge canonique, mais j’estime tout de même qu’il y a une limite dans le genre. En parlant de genre, je n’arrive pas à déterminer celui de mon voyeur, je suis même incapable de lui donner un âge ! Puisqu’il me dévisage - bien qu’il regarde, la plupart du temps, plus bas -, honteusement, j’en fais de même à mon tour ! Il est bien habillé, mais avec quelque chose qui ne suit pas sur lui, mais je ne saurais dire quoi. Il flotte entre trente et cinquante ans, parfois un peu moins, parfois un peu plus. Il est grand, ça, je l’ai déjà dit, visage carré, menton carré de même, il est brun avec, on dirait quelques mèches plus claires sur les tempes. Ses yeux sont verts, presque pomme, ce qui détonne par rapport à son teint hâlé. Sa chemise blanche est entrouverte sur une touffe brune dans laquelle se perd une branche de ses lunettes de soleil. Il porte un short long d’où émergent des jambes solides. Bref, un étrange mélange de méditerranéen et de nordique. Peut-être qu’ils sont comme ça, les Suisses du sud !
    
    Il sourit, dents blanches scintillantes :
    
    — Je pense que vous avez fini le tour du propriétaire ?
    — Je pense que vous avez fini de mesurer la profondeur de mon décolleté ?
    — Humm, à vue de nez, je dirais 100C ?
    
    Je fronce des sourcils : ce type est impossible, rien ne semble l’affecter ! Je rétorque :
    
    — Vous devriez savoir que l’âge et le poids d’une femme ne se demandent pas ; à plus forte raison, ses mensurations !
    — Êtes-vous à vendre ou à prendre ?
    — Qu… quoi ...
    ... ?
    
    Je m’adosse au bac, j’ai cru mal entendre ! Il reprend, tout en souriant :
    
    — Ne vous méprenez pas : il s’agit d’une expression plus ou moins locale. Je vous explique, avant que vous ne vous fassiez de fausses idées : Quand une femme s’habille telle que vous, d’une façon si… évocatrice, on lui demande si elle est à vendre ou à prendre, tellement elle semble offerte…
    — Vous êtes en train d’insinuer que je fais de l’étalage ?
    — Disons que la vitrine est très aguichante…
    
    Là, je commence à voir rouge ! Je serre les poings, et si mes yeux n’avaient pas déjà une couleur sombre, ils seraient noirs d’orage ! D’une voix que j’essaye de garder calme, je réplique :
    
    — Merci d’apprécier mon aguichante vitrine, mais je ne suis pas à vendre !
    — Êtes-vous alors à prendre ?
    
    Je me mords les lèvres, je lui tourne le dos :
    
    — Encore moins. Merci pour cette aimable conversation.
    
    Et je quitte précipitamment le magasin, les mains vides. Je m’enfonce dans les rues avoisinantes, je regarde derrière moi : personne me suit. C’est toujours ça. Il me faut quelques minutes pour me calmer ; mais pour qui il se prend ce type ? En plus, j’étais contente de pouvoir parler un peu français !
    
    --ooOoo--
    
    Résultat de tout ça, je suis énervée. Pour me calmer, je marche un peu au hasard, au gré des couleurs des devantures, de mon humeur qui s’apaise doucement. Je fais même ci et là quelques petits achats. Sans m’en rendre compte sur le coup, j’ai traversé la ville, et je ne suis pas loin de ...
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