Corps fous
Datte: 29/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
plage,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... ongles sur ses bras, ma jouissance qui vient, qui monte, lentement, irrésistiblement, crescendo, ces éclairs dans ma tête et devant mes yeux…
J’explose, j’éclate, je m’éparpille en mille fragments de bien-être, de plaisir, je me cabre une dernière fois, c’est si fort, c’est si bon ! Trop bon !
Un dernier râle diffus et je m’effondre sur lui…
Rompue…
Vaincue…
Repue…
Quelques minutes plus tard, c’est ma chambre qui devient un champ de bataille. Ewan est déchaîné et moi, je ne suis guère plus calme. J’en viens à craindre pour mon lit ; les voisins, je m’en fiche royalement !
Au bout de trente-six positions à faire rougir les habitués du Kamasutra, les lèvres gonflées et rougies, le corps repu et épuisé, la chatte remplie et débordante, le cul fendu et comblé, je me niche tout contre mon amant. Le sommeil nous surprend ainsi.
Je me dis que tout va bien pour le mieux dans le meilleur des mondes, même si je n’ai toujours pas bien compris en quoi son métier consistait exactement, disons que j’ai peut-être un peu peur de le savoir. Ça doit être magouilles et compagnie… Peu importe, pour tout le reste, il vaut largement la peine qu’on s’accroche à lui !
Maintenant, j’en sais un peu plus sur lui et sa jeunesse, même s’il n’aime pas trop parler de certaines choses. Avant le divorce entre sa mère, journaliste, et son père, diplomate, il a vécu heureux à Corfou, ce qui explique son attachement à cette île. Après, il a été ballotté entre ses deux parents de pays ...
... en pays. D’où sa connaissances des langues.
Depuis plus de trois mois, nous nous voyons surtout les week-ends, il est souvent absent durant la semaine puisqu’il tourne entre différentes villes, comme Paris, Bruxelles, Lyon ou Marseille. Parfois, je le rejoins là-bas. Ma petite vie bien calme a considérablement changé, moi aussi. Je me laisse vivre, je me laisse aimer, je m’amuse à porter de belles robes, à faire attention à mon physique, à sortir, à me cultiver même. Pour preuve, notre sortie à l’opéra de la semaine dernière. Je n’aurais jamais cru aller dans un tel endroit, il y a même pas un ou deux mois ! Finalement, l’opéra, ce n’est pas si rébarbatif qu’on le dit, même si c’était pour raison de travail en ce qui concerne Ewan : son actuel commanditaire est un fou fanatique de Verdi. J’ai aussi remarqué qu’il louchait souvent dans ma direction plutôt que de regarder la scène. Pourtant, la nana qui l’accompagnait était d’une beauté !
Ewan me l’avait déjà dit : il parait que j’ai quelque chose de particulier et d’attirant, mais il n’a jamais voulu me dire quoi :
— Non, ma chérie, je ne te dirai pas quoi !
— Mais pourquoi ?
— Parce que tu serais bien capable de t’en servir contre moi et d’aller draguer tous les autres messieurs qui cadreraient avec ta délicieuse petite personne !
— Tu exagères !
— Non, pas du tout !
C’est la façon dont il dit « pas du tout » qui me fait frissonner : son ton est sérieux.
Les semaines passent comme des fusées, j’attends avec ...