Amour malgache
Datte: 27/10/2018,
Catégories:
fh,
médical,
fépilée,
vacances,
plage,
sauna,
collection,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Christie5, Source: Revebebe
... passe-partout, a pénétré notre petite piaule. Sur le coup, on a rien entendu d’autre qu’une porte qui claquait. Quelques jours après, mon mari recevait une lettre et une photo : j’étais accouplée en levrette.
L’épouse de mon amant reçut la même photo.
Nos couples étaient brisés de manière définitive. Il était impossible à l’un comme à l’autre de pardonner. Non seulement ils étaient cocus, mais ils étaient ridiculisés. Une séparation s’imposait.
Et c’est comme ça que je me suis retrouvée sur une plage malgache, près de Tuléar.
J’avais suivi les conseils classiques de mes proches :
— Prends du recul, va le plus loin possible, oublie tout ça et tu reviendras plus forte.
Les trucs classiques. Je n’y croyais pas du tout, mais j’ai suivi le conseil quand même.
En l’occurrence, je suis allée à Madagascar, dans un petit village près de Tuléar sur le canal du Mozambique, chez une amie de longue date, en couple avec un malgache qui tenait un hôtel, dans un coin bien connu de ceux qui s’intéressent aux pays lointains ; la côte y est peuplée de pêcheurs, les Vezos, qui se déplacent tout au long du Golfe du Mozambique.
Pour accéder au village, on traverse une baie en pirogue et on est au paradis : c’est ce que disent les rares guides et ce n’est pas faux. L’hôtel était fait de bungalows qui parsèment la plage. Au programme c’était farniente, baignades, promenades en pirogue, lectures. Les repas étaient composés de riz, de poissons et de fruits magnifiques.
En ...
... début de journée, dès l’aube, j’ai vite pris l’habitude d’avancer sur la plage, nue – complètement nue –, pour profiter des premiers rayons du soleil. La plage, à ce moment précis de la journée était déserte, ou presque. Car il m’arrivait de croiser des pêcheurs, jeunes hommes aux torses vigoureux et aux doux visages avenants.
La première fois, ce fut près de l’hôtel. Cela s’était fait très simplement et, surprise, je n’avais pas eu le temps de la moindre appréhension.
Les autres fois, ça s’était fait tout aussi tranquillement. Je croisais des petits groupes, qui s’écartaient pour me laisser la place, et, jamais, je ne m’étais sentie en danger.
J’avais l’impression d’être vue non comme un objet de désir, mais plutôt comme une œuvre d’art qu’on pouvait admirer, mais pas toucher : sans doute, les hommes de là-bas voyaient-ils une femme blanche, avec un sexe complètement dénudé, pour la première fois… Et cela ne semblait pas les tourmenter, car je leur semblais d’un autre monde.
Enfin, je suppose.
Une fois seulement, j’avais surpris l’un d’entre eux avec des signes d’émotion évidente, ce qui avait fait rire ses compagnons de route.
Très souvent, il m’arrivait de croiser un jeune malgache qui me souriait gentiment et poursuivait son chemin sans coup férir. Un de ces matins, alors que mon séjour tirait sur sa fin, il se décida à m’adresser la parole : il parlait bien le français, m’expliqua qu’il travaillait dans un hôtel un peu plus loin. Il m’accompagna jusqu’au ...