Amour malgache
Datte: 27/10/2018,
Catégories:
fh,
médical,
fépilée,
vacances,
plage,
sauna,
collection,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Christie5, Source: Revebebe
J’ai quarante ans. Je suis infirmière.
J’aime faire l’amour. Je déteste le sentiment amoureux.
J’ose dire que la nature m’a plutôt gâtée et que j’attire les hommes : mes cheveux blonds bouclés (j’ai observé, comme beaucoup, que les blondes étaient bien plus souvent courtisées que les brunes), mes yeux bleus, mes petits seins bien dressés et un beau cul, comme disent les mecs (j’adore qu’on me dise que j’ai un beau cul ; j’aime ce mot qu’un de mes beaux-frères avait prononcé, tout timide et tout écarlate, un jour de randonnée où je l’avais un peu allumé).
Surtout, donc, j’aime faire l’amour : j’aime me montrer, sur les plages et dans les clubs naturistes (j’ai longtemps fréquenté un club naturiste, dans le Marais, je vous raconterai plus bas) !
J’y aime voir les regards me poursuivre (surtout celui des hommes en couple), j’aime voir les verges se dresser et, cela peut surprendre, j’aime aussi les éjaculations prématurées de ceux qui ne peuvent pas se « retenir » et qui s’excusent, honteux, lorsqu’ils se retirent de mon corps. D’une certaine manière, c’est un bel hommage.
Je ne me sens pas frustrée, bien au contraire.
Et de toute façon, ce que j’aime dans l’amour, c’est ce qui précède l’étreinte finale.
Je ne suis pas la seule, évidemment : j’en ai souvent parlé avec mes copines et beaucoup sont comme moi ; à savoir les mecs !
J’ai commencé à faire l’amour très tard (j’avais presque vingt ans), mais, depuis, j’ai rarement passé une semaine sans baiser. ...
... Pour autant, je n’ai pas à mon palmarès, une foultitude d’amants.
Je n’en jamais fais la liste, contrairement à une de mes amies qui tenait un registre.
Par les temps qui courent, surtout en milieu hospitalier, mon score doit être honorable, sans plus.
Je ne me souviens même pas du nom du « premier » (dans un train-couchettes vers Lourdes, mais oui !), beaucoup plus de mon second amant, un aide-soignant de mon service, homme marié, qui avait un sexe énorme qu’il savait utiliser avec grâce. On utilisait les chambres inoccupées, lorsqu’on travaillait la nuit, en binôme, et nous n’avons jamais été surpris.
Enfin, je pense, bien que la rumeur d’amours illicites ait circulé dans mon environnement professionnel. J’avais laissé dire : de toute façon, libre à tout point de vue, je ne craignais rien, au contraire de mon amant qui finit par se lasser de devoir se cacher.
Cette liaison a duré deux ans, jusqu’à je fasse la connaissance de Christophe, interne dans mon service, dont je tombais amoureuse. Il fallait bien que cela arrive. Il avait beaucoup de charme, n’était pas, d’emblée, un si bon amant, mais j’aimais son humour, sa culture et le pays de son corps. Et nous avons rapidement fait de gros progrès.
Mais…
Mais on s’est mariés, on a eu un enfant (une vraie réussite !). On a fini par s’éloigner l’un de l’autre : son boulot prenait beaucoup de son énergie, les soirées étaient sans relief.
On s’était perdus l’un à l’autre. Du grand classique, donc.
J’ai ...