1. Descente au Paradis (5)


    Datte: 26/10/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... elle a l’impression que sa tête est décollée du reste de son corps. Surtout, elle a chaud : en passant la main sur son front, la belle quadragénaire prend conscience qu’elle est brûlante, à tel point que la petite robe qu’elle a – faute de mieux – gardée pour dormir lui colle à la peau. En même temps, la sueur la fait frissonner : elle se sent mal, et se lève, balbutiant. Elle manque de trébucher, et s’appuie sur le mur pour garder son calme.
    
    Qu’est-ce... Qu’est-ce qui m’arrive ? Il faut que je boive...
    
    Suzanne étouffe, et par réflexe, enlève sa robe, et souffle quelques instants, de nouveau nue dans la maison de Marcel. Décidément, aujourd’hui, c’est son lot. La belle quadragénaire ouvre l’armoire de la chambre, et trouve une grande serviette de bain, qu’elle se passe autour du corps : elle est assez longue, plus que sa robe, et lui permettra d’aller chercher de l’eau dans la cuisine sans risquer quoi que ce soit ; malheureusement, le tissu est un peu ample, et elle doit le tenir d’une main pour qu’il reste en place. Discrètement, elle ouvre la porte de sa chambre, et se glisse dans le couloir. Les courants d’air font frissonner sa peau, et Suzanne en vient même à claquer des dents. Heureusement, elle commence à connaître la maison, et se déplace doucement vers la cuisine. Il est très tard : deux heures vingt du matin, Marcel doit être endormi depuis longtemps.
    
    Au fur et à mesure que le temps passe, la belle retrouve petit à petit ses esprits, et se glisse vers son ...
    ... objectif sur la pointe des pieds. Concentrée sur la faible luminosité, sa serviette lui échappe et manque de tomber : elle le rattrape rapidement et le réajuste ; pas question de recommencer ses bêtises. D’un coup, elle se stoppe dans son mouvement : pour aller dans la cuisine, elle doit passer par le salon, or la porte du bureau de Marcel est ouverte, et de la pièce semble éclairée de l’intérieur. Mais pas par une lumière allumée : comme un film que le vieil homme regarderait dans le noir.
    
    Bon, Suzanne est grande, eta priori, Marcel ne va pas lui reprocher de prendre un verre d’eau. Elle voulait éviter de le réveiller, mais s’il est toujours éveillé la question ne se pose pas. La belle quadragénaire passe devant le bureau, sans spécifiquement cacher sa présence. Arrivée dans la cuisine, elle se sert un verre et se pose quelques minutes, sans faire de bruits. Sans y prêter spécifiquement attention, elle se rend compte qu’un bruit étrange attire son attention. Bizarrement, aucun son à part celui-ci ne sort de la chambre. Marcel doit avoir un casque ou des écouteurs, si tant est qu’il sache s’en servir, ce dont elle doute. Peu importe.
    
    Suzanne se lève, décidée à repartir se coucher après cette mésaventure. Mais cette fois-ci, en passant, son regard s’aventure curieusement dans le bureau de Marcel. Ses bras tombent, sa serviette suit, se retrouvant la poitrine et la foufoune à l’air. Sa mâchoire, également, tombe. La belle quadragénaire sent instantanément la pointe de ses ...
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