Sophie à l'EHPAD (6)
Datte: 25/10/2018,
Catégories:
Trash,
Auteur: TURBO77, Source: Xstory
... hommes, je me mis à imaginer la vie de ces femmes violées et battues, utilisées comme bêtes de somme.
Je jouis en même temps qu’eux. Pas de temps pour me reprendre : la Noire était déjà affairée à me laver en détail et me prodiguer des soins, surtout aux mains et à mes pieds crevassés par les petits cailloux des champs.
On me laissa toute la journée de repos.
Le lendemain, je fus surprise de voir Prince et sa voiture. Gabrielle était bien habillée et j’étais délivrée de mes chaînes et de mon lourd collier de fer.
Je retrouvai mon collier-de-chien et un pagne en fibre végétale. Gabrielle m’annonça que nous allions au lac Malawi, qui avait donné son nom au pays. Nous passâmes par Mkaika, ville moderne, avant d’atteindre les bords du lac. Je voyageais à l’arrière, mais pas attachée, ce qui ne changeait pas grand-chose. Le fait de voir une petite blanche les seins à l’air dans un vêtement largement ouvert sur son intimité pour le bas, avait tendance, pour le moins, faire tourner les têtes.
Les onguents de la femme avaient fait des miracles et c’est à peine si je sentais encore quelques irritations sur mes fesses et mon dos. Par contre, les marques étaient encore apparentes.
Il n’y a qu’en Afrique que l’on peut rouler avec une fille à poil visible de tous et que les flics ne s’en émeuvent pas. Prince tournait en rond, ne trouvait pas la route pour le lac. Il s’arrêta près d’un policier et lui demanda tout naturellement sa route. Le flic me regarda tout en ...
... discutant avec Prince. Je pense qu’il voulut des renseignements sur moi et comme ils riaient tous les deux, j’imaginais le genre de propos qu’ils pouvaient bien tenir.
Gabrielle me fit savoir en cours de route, qu’il aurait bien aimé me faire visiter sa prison et qu’il m’aurait bien fait passer avec plaisir un interrogatoire. Après coup, je n’étais plus trop tranquille, mais ça fit rire Gabrielle et Prince. J’imaginais des policiers m’aveuglant avec une lampe de bureau, m’interrogeant en langue Malawi et devant mon impossibilité de répondre, ils me violaient et me torturaient sur place.
On arriva au lac et Prince prit une piste qui le longeait, pour enfin arriver à un village de pêcheurs.
Les femmes étaient moins grasses que dans la brousse ; sûrement leur régime alimentaire : moins de féculents et plus de protéines.
Notre arrivée ne passa pas inaperçue. Là aussi, les chiens et les enfants nus suivaient la jeep et nous entourèrent quand nous nous arrêtâmes devant la plage.
Les cases étaient remplacées par des maisons couvertes de toit en tôle ondulée. Les murs étaient faits de planches de bois disjointes. Il n’y avait pas plus de quatre ou cinq maisons qui formaient le village.
Les quelques bateaux alignés sur le sable étaient principalement des longues barques ; un bateau plus haut avait une cale pour le poisson, pour faire plusieurs jours de mer. Tous étaient dans un état de délabrement avancé.
À ma descente de voiture, Gabrielle arracha mon pagne et me fit ...