1. Sophie à l'EHPAD (6)


    Datte: 25/10/2018, Catégories: Trash, Auteur: TURBO77, Source: Xstory

    ... dis que je devais présenter l’arrondi d’une femme enceinte de trois ou quatre mois. Mes 45 kilos étaient révélateurs du moindre problème de constipation.
    
    C’est un seau d’eau qui me réveilla. Une grosse Noire m’aspergea d’un second envoi et j’ouvris difficilement les yeux. L’intérieur de la case était baigné d’un soleil éblouissant. Elle baragouina quelque chose avec insistance que je ne compris pas.
    
    Elle dévissa ma chaîne et libéra mes pieds. Pour ça, je me serais prostituée pour elle.
    
    J’imaginais la vie des esclaves et commençais à comprendre ce que mon défi avait de fou.
    
    Je ne sais pas combien d’heures j’avais dormi, mais j’étais en pleine forme. Je fredonnais dans ma tête, curieuse de ce que ma journée serait faite.
    
    Gabrielle fit son entrée dans la case avec sa cravache à la main. Je crois que je ne l’ai jamais vue une seule fois de toute la durée de mon séjour africain sans sa cravache !
    
    J’eus droit à une fessée en bonne et due forme avec cet objet. La grosse femme continuait à sortir et à rentrer avec son seau d’eau et à m’asperger. J’ignorais pourquoi, mais la cravache faisait encore plus mal une fois ma peau mouillée. Elle me chauffait la chatte et je mouillais abondamment.
    
    Elle discuta avec elle durant tout ce temps. Elle avait enfin terminé de m’asperger et Gabrielle lui confia la cravache. Ses coups étaient dispersés et je ne pouvais pas éviter des endroits peu habitués à être frappés : ma tête, mes mains mon cou. Gabrielle lui fit voir comment ...
    ... bien viser et mes lèvres étaient en feu à la fin de la séance. Je les voyais rouges et brillantes.
    
    Munie de la chaîne, Gabrielle me fit marcher à quatre pattes à l’extérieur.
    
    Trois hommes étaient présents avec un troupeau de caprins. Il y avait une trentaine de bêtes : chèvres boucs et chevreaux. Ils étaient pourvus de fines baguettes pour mener les animaux.
    
    Je compris que je faisais partie du troupeau.
    
    On m’attacha des patins fabriqués en peau aux mains et aux genoux. L’un des hommes prit la chaîne et me mena avec eux. Nous marchâmes un long moment, sans doute deux kilomètres ; les chèvres s’arrêtaient pour manger des buissons d’épineux.
    
    Je devais patienter ; les hommes ne me traitaient pas autrement que leur bétail.
    
    J’étais un peu vexée.
    
    Nous arrivâmes à destination ; il y avait de l’herbe et c’était plus facile pour moi d’avancer. Les hommes attachèrent ma chaîne au tronc d’un arbre et je m’allongeai sur le sol. Je m’attendais à être baisée, mais on fit passer une chèvre au-dessus de moi. L’un des hommes prit ma main pour la mettre sur le pis et poussa ma tête pour que je boive le lait. Je me disais qu’eux, avaient été élevés avec du lait de chèvre, alors pourquoi ne pas m’en délecter ?
    
    Ils me regardaient faire en riant aux éclats. Leur bonne humeur me faisait du bien après ma cravachée. J’avais faim et j’eus droit à une grande crêpe sèche. Assise à même le sol, je me régalais de ce repas bienvenu. Les hommes grands et maigres mangeaient également ...
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