1. La belle Hélène


    Datte: 24/10/2018, Catégories: fh, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Auteur: Lacducoucou, Source: Revebebe

    ... désirais tant ?
    — Oui, et plus que je n’en aurais jamais rêvé.
    
    Elle, avec douceur, en posant sa tête contre mon épaule :
    
    — Tu sais, comme jardinier tu te poses là !
    
    J’en rougis d’aise et saisis la perche au vol :
    
    — Un jardin comme le tien nécessite des travaux réguliers, de janvier à décembre…
    
    Elle rit :
    
    — Tu ne perds pas le nord, toi.
    
    Elle pose la tête sur mon épaule, le moment de sérénité qui suit a une fin, hélas ! Je me lève, elle se lève. Un baiser tendre, une douce complicité.
    
    — Passe le premier à la salle de bain, dit-elle, j’en aurai pour plus longtemps que toi.
    
    Nous sommes de retour au salon. Hélène vient de ressortir, rhabillée et pomponnée. Elle reprend sa place sur le canapé. Le temps que je quitte la cuisine avec la thermos de café, que j’en serve, et je m’installe à côté d’elle. Nous nous regardons, il y a du soleil dans nos yeux.
    
    Une courte pause, puis :
    
    — Maintenant, j’ai des choses à t’apprendre.
    
    Je la regarde, goguenard :
    
    — Tu es encore vierge ?
    
    Elle éclate de rire :
    
    — Non, mais c’est bien de ça que je veux te parler. Tu m’as dépucelée.
    — Hein ?
    — Tu m’as dépucelée.
    
    J’en suis stupéfié.Mais qu’est-ce que tu me racontes là, Hélène ?
    
    — Tu peux m’expliquer ?
    — Oui, bien sûr, tout le monde sait ce qu’est un dépucelage, on ne va pas y revenir. Mais il y en a un autre, à mes yeux, et tout aussi important, c’est quand une femme trompe son mari pour la première fois.
    
    Je m’écarte d’elle :
    
    — Hélène, c’est ...
    ... quoi cette histoire ?
    — Cette histoire c’est que j’ai trompé mon mari aujourd’hui pour la première fois et c’est avec toi. Et que je ne le regrette absolument pas !
    
    Je reste abasourdi, n’y comprenant plus rien :
    
    — Mais enfin, Hélène, je n’ai pas rêvé, l’autre jour ! Je t’ai vue sortir de l’hôtel de Paris au bras d’un monsieur, non ? Tu m’as clairement laissé entendre ce que tu y avais fait. Et tu m’as bien ajouté, tout à l’heure, que tu souhaitais ma discrétion ? Tu es même venue me voir exprès pour ça !
    
    Un sourire tendre se dessine sur son visage. Elle effleure mes lèvres d’un baiser fugace.Hélène, tu as sans doute été une magnifique pucelle, puisque tu le dis ainsi, mais pourquoi me fais-tu un coup pareil ?
    
    — Mon petit jardinier, il y a des choses que tu ne sais pas. Ouvre bien tes oreilles.
    — Eh bien, soit, je t’écoute, tu m’intrigues.
    — Le monsieur avec qui je suis sorti de l’hôtel, c’est Bernard, mon frère.
    — Ton frangin ?
    
    L’étonnement me cloue. Elle éclate de rire :
    
    — Ne fais pas cette tête-là, voyons ! Bernard est le propriétaire de cet hôtel, et si je voulais voir mon frère, tu conviendras qu’il fallait bien que j’y aille, non ?
    
    Argument irréfutable.Ah ! Voilà pourquoi il s’est contenté de te faire une chaste bise sur chaque joue !
    
    Pourtant, mes idées continuent à s’entrechoquer. Un point, un gros point, demeure obscur :
    
    — Hélène, s’il s’agit de ton frère, tu n’avais rien à craindre d’une possible indiscrétion de ma part, alors pourquoi ...