Jade, l'inaccessible...
Datte: 24/10/2018,
Catégories:
fh,
hplusag,
asie,
collection,
amour,
volupté,
fsoumise,
hsoumis,
revede,
BDSM / Fétichisme
init,
Auteur: Jeff, Source: Revebebe
... évidemment pas à me voir la surprendre en train d’embrasser un autre homme. Son insistance à me fixer attira évidemment le regard de mon père qui, au même moment, levait sa coupe de champagne et faillit la laisser tomber de surprise.
Lui non plus ne s’attendait certainement pas à me voir là, le surprenant en pleine embrassade avec une jeune Cambodgienne à qui il venait d’offrir un ravissant et très coûteux collier de perles naturelles.
Jade fut la première à réagir. Dans un grand sourire, elle fit un petit signe de la main pour m’appeler à ses côtés et se pencha vers mon père pour lui murmurer quelques mots. Tout en me dirigeant vers leur table, à pas lents et comptés, je ne cessais de le fixer du regard.
Jade ne se doutait de rien. Elle me tendit ses joues pour que je l’embrasse comme une bonne camarade. Distraitement, du bout des lèvres, je déposai sur la peau de pêche de ses deux joues un très léger baiser, sans pour autant quitter du regard mon père qui restait figé et silencieux. Jade entreprit de me présenter à son compagnon de table alors que nous nous toisions toujours du regard.
— Je te présente… commença Jade
— Je connais… C’est mon fils ! coupa mon père d’une voix grave en baissant les yeux, comme un enfant pris en flagrant délit de faute grave.
Le ciel aurait pu lui tomber à cet instant sur la tête qu’elle n’aurait pas été plus surprise, plus figée. Elle semblait encore plus consternée que moi par cette situation et ses yeux allaient de l’un vers ...
... l’autre, sans comprendre.
Avec un empressement et un zèle intempestif, un maître d’hôtel s’approcha de nous pour proposer d’ajouter un couvert. Avec rapidité, sans un mot, j’en profitai pour battre en retraite et fuis sans demander mon reste ni la moindre explication.
Dehors, la fraîcheur de la nuit parisienne me permit de reprendre mes esprits, sans pour autant clarifier les idées qui s’embrouillaient dans ma tête et sans apaiser l’immense colère qui montait en moi et me faisait un mal de chien, jusque dans la gorge. Tout se bousculait en moi : Jade, mon père, moi. Le couple qu’ils formaient, le couple que nous formions, mes rapports avec mon père…
Groggy, sonné comme un boxeur qui vient d’encaisser un violent uppercut, j’errais lamentablement à travers les rues de Paris sans arriver à me décider à reprendre le chemin de l’appartement pour y affronter mon père. J’entrai dans un bar, dans un second puis dans un troisième. J’avais la tête de plus en plus lourde, l’esprit de moins en moins clair et de plus en plus embrouillé par les vapeurs d’alcool. Et plus la soirée avançait, plus j’ingurgitais d’alcool, plus Jade devenait une « véritable salope » et mon père « un salopard d’enfoiré de sa race »…
Titubant, les idées méchantes et embrouillées, la tête lourde d’alcool, trébuchant sur les marches en me tenant fermement à la rampe, j’arrivai à rejoindre l’appartement.
Là, au milieu du salon, droit comme un « i », un verre de whisky à la main, en robe de chambre, mon ...