1. Fernande


    Datte: 22/10/2018, Catégories: fh, inconnu, médical, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, Auteur: Xuodid, Source: Revebebe

    ... France.
    —(Rires) Vous ne pouviez mieux tomber. Je suis fort bien informée et bourgeoise moi-même. Anesthésiste à l’hôpital, appelez-moi Fernande.
    — Si je puis me permettre la remarque, vous me semblez plus prédisposées à ressusciter les gens qu’à les endormir. Votre prénom Fernande, plutôt un pseudo, je me trompe ?
    — Total, c’est mon prénom. Celui que j’ai choisi en arrivant en France en me trompant de siècle. Ceci dit Fernande vous permettra de vous souvenir de moi en faisant un jeu de mots trivial. En Roumanie, je m’appelais Doina.
    — Vous avez assez de séduction pour que je me rappelle de vous sans que je pense à Fernande.
    — Venez, je vous sers de guide, dit-elle en prenant par le bras comme si nous nous connaissions de longue date :
    — Épargnez-moi les autres et menez-moi prendre l’air, j’en ai le vertige de ce monde.
    
    L’air frais nous fait effectivement du bien, personne sur la terrasse sinon moi et ma quasi-inconnue de rêve, le moment va être décisif. Si son cœur sous la délicate ouate angora bat au rythme du mien, le ciel est à nous. Arrivé à la rambarde, je repère un escabeau de jardinier en contrebas.
    
    — Promettez-moi de m’attendre trente secondes. Surtout, ne bougez pas, je reviens.
    
    Je file par l’escalier latéral, attrape l’escabeau, l’appuie à l’aplomb de la belle et grimpe les échelons. Lui prenant la main, je lui déclame :
    
    — Sur les ailes légères de l’amour, j’ai volé par-dessus ces murs. Car des clôtures de pierres ne sauraient l’arrêter. Ce qui ...
    ... lui est possible, l’amour l’ose et le fait !
    
    Fernande/Juliette se penche, me prend le menton, me baise le front en me dévoilant impunément que, oui, elle porte bien un soutien-gorge.
    
    — Rejoignez-moi en passant par le perron et tous deux, mille projets nous ferons.
    
    Me voici près d’elle. Avec un beau sourire, elle m’invite au plus près. Plongé dans son regard expressif qui chez elle trahit sa moindre émotion, je vois que j’ai ses faveurs. Je lui baise les mains que je lui avais prises et dérape vers ses lèvres. Elle me demande :
    
    — Mais, que faites-vous ?
    
    Pourtant elle me laisse faire, les femmes sont parfois comme cela. Cinq secondes, une éternité, du bout des lèvres, on se goûte, s’estime, se jauge. Échange de phéromones inconscientes et bienveillantes que l’humain se croit d’ignorer. De cette simple mise en bouche nous ébauchons un pacte d’amour.
    
    Du monde arrive sur la terrasse, nous reprenons distance respectable.
    
    — Je gage que vous accepterez mon invitation pour la nuit, dit-elle.
    
    La prenant bras dessus, bras dessous :
    
    — Je vous suis dévoué.
    
    Nous voilà sur l’avenue. Je dégage mon bras et lui prends la main. Elle la serre très fort avec il me semble, un frisson de plaisir électrique en tout son corps.
    
    Cinq cents mètres et nous tournons en une rue montante. Il fait sombre. Je la détourne en une porte cochère et l’embrasse avec une passion réciproque. Des bruits de pas… Nous reprenons notre marche et ne tardons pas à arriver devant un hôtel ...
«1234...»