C'est au pied du mur qu'on voit le mieux... le mur - Histoires de Sexe

C'est au pied du mur qu'on voit le mieux... le mur

... profiter de la situation. Peut-être même l’avait-elle souhaité. En tout cas, sa seule réponse est le silence. Elle est dans le noir avec cet homme, tout près, qui a envie d’elle. Elle a chaud. Sa raison lutte contre sa tentation animale. Elle sent l’odeur de Cyril, elle entend son souffle. Sa peau le réclame, mais elle résiste.

— On retourne dans le salon ?
— Bon, comme tu voudras… Attention : nous allons par là.
— Tu m’as touchée !
— Désolé, pas fait exprès.
— C’est ça, oui…
— Tu ne portes pas de soutien-gorge ?
— Qu’est-ce que ça peut te faire ? Ramène-moi au salon !
— Tu l’as ôté avant de monter chez moi ?
— Quoi donc ?
— Ton soutien-gorge.
— Ça va pas, non ? Je n’en porte pas, c’est tout. Pas besoin.
— Et si je demande la permission ?
— De quoi ?
— De te toucher.
— C’est non.
— OK, OK… et de t’embrasser ?
— Encore moins. Ramène-moi !

Aline refuse et se refuse, mais c’est sa raison qui parle, pas son corps. S’il l’approchait plus directement, qu’il pose ses mains sur ses seins au lieu de les effleurer, s’il lui proposait sa bouche contre la sienne, sans doute se laisserait-elle aller. Mais elle ne veut même pas y penser.

— Nous repassons devant la chambre d’amis ; tu ne veux toujours pas visiter ?
— Non, merci. Tu vas où ?
— Attends, je reviens ; ne bouge pas.
— Ne me laisse pas ! Tu es où ?
— …

Cyril s’est évaporé. Elle sait qu’elle se trouve sur la mezzanine, probablement au milieu, mais n’ose pas bouger. C’est long. Puis elle entend des ...

... pas sur le parquet.

— Je suis là.
— Tu m’as fait peur…
— Bois.
— C’est quoi ?
— Ton verre.
— Je ne t’ai pas entendu descendre.
— Ni remonter… Je connais cette maison par cœur.
— Tu me touches encore ; arrête ! Reviens devant moi.
— Non, je regarde tes fesses.
— Il fait noir.
— Justement ; je t’imagine nue.
— T’es con… Retire tes mains !
— Pour t’imaginer, je dois te toucher.
— Arrête ! Recule-toi.
— Laisses-moi m’occuper de toi…
— Non.
— Juste un peu…
— N…

Cyril est debout derrière Aline. Il l’a prise dans ses bras et lui embrasse le cou. Ses mains s’aventurent sur ses petits seins fermes, sa bouche cherche ses lèvres. Elle sent son souffle contre sa bouche qu’elle ouvre pour le laisser insinuer sa langue. Elle se laisse embrasser. Ses mains qui entrent dans son chemisier son si douces, sa langue est si chaude… Elle sent le corps de son collègue collé dans son dos ; il la presse contre lui. Elle ondule, elle fond. Une chaleur intense s’est installée entre ses cuisses fébriles. Elle ne devrait pas être là, elle devrait hurler, elle devrait partir.

— Tu veux repartir maintenant ?
— Oui.
— J’arrête de te toucher alors ?
— Non. Encore un peu, s’il te plaît. Mais quand je te dis d’arrêter, tu arrêtes. OK ?
— D’accord. Je peux lécher tes seins aussi ?
— Tu abuses… Un petit peu, alors.

Il tire alternativement sur ses tétons érigés qu’il mordille doucement. Ses mains s’aventurent dans le dos d’Aline. Elle a froid. Elle soupire doucement.

— Pas mes ...