Les petits plats dans les grands - Histoires de Sexe

Les petits plats dans les grands

... tablier n’est qu’un pousse-au-crime laissant sa poitrine bien visible et ne cachant le reste que pour mieux le rendre désirable.

On a baisé comme des malades. Elle a reconnu avoir eu beaucoup de plaisir en se caressant devant ses clients faisant l’amour et surtout le regard de l’homme passant de sa femme à elle.

Heureusement je ne suis pas jaloux et j’ai confiance. Après tout, pourquoi la priver d’arrondir ses factures avec le plaisir de se montrer. Car je savais Lise peu pudique, mais là elle s’affiche comme exhibitionniste. L’important c’est qu’elle me reste fidèle. Encore que, moi aussi je serais volontiers spectateur d’un couple, même, et peut être, surtout, si la femme est ma copine…

Maintenant, quand elle part je n’ose lui demander si elle fournit ce service supplémentaire. Pendant son absence j’imagine tout. Le pire et le meilleur. Mais ma qualification de pire et de meilleur fluctue au gré de mes fantasmes. Des fois je l’imagine entourée de mâles qui veulent la sauter ou tout le moins obtenir des faveurs. Oh, si jamais un jour elle suce un client, alors sa réputation va s’amplifier et beaucoup vont se précipiter.

Ce n’est pas tant une infidélité qui m’angoisse, au contraire, elle m’excite, mais plutôt qu’elle trouve mieux que moi. Moi qui ne suis pas foutu de lui fournir un train de vie suffisant. Mais Lise accepterait-elle de rester oisive, attendant la main sur la couture du porte-jarretelles le retour du mari ?

Notre vie se structure autour de ses ...

... contrats, de plus en plus nombreux, montrant qu’elle a du succès.

Un soir, elle me parle d’un contrat qu’elle regrette de devoir refuser.

— Pourquoi celui-ci ?
— C’est en province.
— Ah !
— Et deux jours. Le pont du 14 juillet.
— Ah !
— Avec entre 15 et 20 invités !
— Ola !
— Très bien payé, mais avec tant de couverts, il faudrait que j’embauche un aide.
— Ah, je comprends. Le salaire avec les déplacements, les logements. Mais pourquoi ils ne prennent pas quelqu’un sur place.
— La discrétion.
— La discrétion ? Ah, je comprends.
— Non, tu ne comprends pas. C’est un peu plus compliqué. Ils veulent mon service spécial, mais surtout ils veulent que cela ne sorte pas de chez eux.
— Avec vingt invités, ce n’est pas évident.
— Les invités ne sont pas le problème, eux ont tout intérêt à rester discrets…
— Lise, je ne comprends plus rien.

Je vois bien qu’elle est mal à l’aise. Il faut lui tirer les mots de la bouche. J’ajoute :

— Allez, accouche. Je vois bien que tu veux me dire quelque chose.
— D’accord. Mais tu ne rouspéteras pas.
— Promis. Juré.
— Ce sont d’anciens clients. Ils organisent une soirée dans leur maison du Lubéron.
— Oui, cela je l’avais compris.
— Une soirée spéciale si j’ai bien compris. Une soirée échangiste. Aussi ils veulent du personnel discret. Et… moi j’avais pensé… que…
— Lise, accouche…
— Que tu pourrais venir pour m’assister ! Attends, ne réponds pas. Nous serions logés chez eux, donc pas de frais. On pourrait même visiter la ...