Corps-à-corps dans le Vercors - Histoires de Sexe

Corps-à-corps dans le Vercors

... avec les gonzesses, on ne sait jamais.

— Et il part souvent, comme ça, en vous laissant toute seule ?
— Ouais. De temps en temps. Et s’il le faisait encore plus souvent, ça m’arrangerait.
— Dites donc, c’est pas le grand amour !
— C’est un con, de toute façon ! jeta-t-elle en haussant les épaules et en rentrant dans l’appartement. Si vous voulez du fric, j’en ai pas. Vous pouvez fouiller partout si ça vous chante. Moi, je m’occupe pas de ses dettes, à Louis. D’ailleurs, il doit être dans la merde jusqu’au cou, parce qu’il y a des tas de gens qui le cherchent.
— Ah oui ?
— Un type qui téléphone, parfois. Mais il laisse pas son nom. Et puis des jeunes, des voyous. Y en a quelques-uns qui crèchent dans le quartier et qui font souvent du pétard. Et une nana qu’est venue me trouver, aussi. Une chieuse.
— Une chieuse comment ? fis-je, intéressé, en fermant la porte.
— Une qui pose des questions. Le genre à tirer les vers du nez à un type rien qu’en l’excitant un peu avec ses gros nichons, si vous voyez ce que je veux dire.

Je voyais très bien ce qu’elle voulait dire, compte tenu du ton méprisant qu’elle avait utilisé.

— Vous n’aimez pas les filles qui ont de gros nichons ?
— Vous êtes bien tous les mêmes, vous, les mecs ! Obsédés par le tour de poitrine ! Comme si la quantité était plus importante que la qualité !

Elle se cambrait, fière et provocante, avec les pointes de ses petits seins qui tendaient le coton de son débardeur. Elle ne portait pas de ...

... soutien-gorge et n’en avait nul besoin.

— Je n’ai pas de préjugés, tentai-je de la rassurer. Vous êtes très bien.
— Ah oui ?
— Bien sûr. C’est comment, votre nom ?
— Juana.
— Vous êtes belle, Juana. Vous n’avez pas de complexes à nourrir.
— Louis trouve que ma poitrine est trop petite.
— C’est un con. Vous l’avez dit vous-même.
— Il voudrait que je me la fasse refaire.
— Vraiment un con ! Il n’y connaît rien. Vous êtes superbe. Et je suis sûr que vous dansez très bien.

Elle fit une pirouette.

— C’est vrai. J’aime la danse. Vous voulez me voir en action ?
— Avec plaisir.

Elle mit la radio en marche, trouva un air à sa convenance et, se débarrassant de ses pantoufles, commença à virevolter devant moi, s’approchant au gré de ses pirouettes et entrechats pour que je lui tienne la taille. Elle s’échappa à plusieurs reprises, mais lorsque les dernières notes de la chanson retentirent, elle était revenue s’immobiliser tout contre moi, le dos tourné, et j’avais les paluches sur ses seins. Ils étaient menus et fermes, mais Juana était mince et souple, ce qui formait un ensemble somme toute équilibré.

— Magnifique ! Vous dansez très bien, Juana ! soufflai-je contre son oreille et en passant les mains sous son débardeur.
— Vous pelotez très bien aussi. Et je ne sais même pas votre nom.
— Ludwig. Mais j’adore surtout embrasser. J’ai été élevé au biberon et quelque part je suis un peu en manque.

Elle se tourna, m’offrit sa bouche. Ses lèvres étaient pulpeuses, sa langue ...