1. Corps-à-corps dans le Vercors


    Datte: 11/10/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, jalousie, Oral pénétratio, Humour policier, aventure, Auteur: Ludwig Mrza, Source: Revebebe

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    — J’aurais aimé t’accompagner, m’avoua Zoé, mais on compte sur moi à l’auberge.
    — Il n’en aurait pas été question, de toute façon. Inutile de t’exposer dans ce genre d’histoire. Je te suis reconnaissant de m’avoir indiqué un itinéraire sûr pour me rendre là-bas en toute discrétion.
    
    Je lui tendis un bout de papier où j’avais griffonné le numéro de Borowitz.
    
    — Si je ne suis pas de retour quand tu sortiras du lit demain matin, appelle ce numéro et explique l’affaire.
    — Je ne dormirai pas, assura-t-elle. Et je me fous de ton numéro. Si tu n’es pas de retour à l’aube avec la fille et ta nana, ou sans elles à la même heure mais dans mon lit, je rameute les flics, l’armée, les pompiers et le Vatican. T’as compris, Ludwig ?
    — Certainement, ma belle. Mais au cas où, évite quand même le Vatican.
    
    En grimpant sous les arbres par les étroits sentiers que m’avait fait découvrir Zoé, je gardais sur les lèvres le goût de son baiser gourmand et dans la tête le bout de phrase où elle me signifiait son désir d’encore s’envoyer en l’air en ma compagnie, tout en étant consciente qui si je ramenais Ghislaine, ça risquait d’être un projet difficile à mener à bien. « Je ne suis pas jalouse », m’avait-elle déclaré la veille ; et je la croyais volontiers. J’aurais juste aimé que Ghislaine fît preuve du même esprit de tolérance…
    
    Je me postai à l’endroit où nous nous étions arrêtés avec Zoé, dans la matinée, et observai tranquillement la clairière. Il ...
    ... semblait y avoir pas mal de monde dans l’espèce de cour entre les baraquements, et je remarquai plusieurs motos supplémentaires ainsi qu’un quad, rangés sur la zone de parking. De la fumée s’élevait entre les bâtiments, charriant des odeurs de viande grillée.
    
    Après avoir déposé mon sac, d’où je tirai mon flingue pour le glisser contre mes reins, sous ma ceinture, je me déplaçai silencieusement vers un meilleur poste d’observation, que je n’atteignis toutefois qu’en me livrant à une petite séance de reptation. Dans l’espace carré, une quinzaine de personnes, hommes et femmes en tenue légère, étaient soit attablées soit en train de faire cuire des aliments sur un demi-fût rouillé servant foyer. Je distinguai des bouteilles sur les tables, des verres dans les mains et perçus le brouhaha des conversations entrecoupées de rires gras. Nulle part je n’aperçus Ghislaine, ni la jeune Virginie Perreaux. Il était près de dix-neuf heures.
    
    Je demeurai encore de longues minutes sur place, sans rien découvrir de nouveau : les gens étaient occupés à manger et, surtout, à boire à satiété. J’en conclus que l’attention générale devait être tournée davantage vers le souci de se remplir la panse que de surveiller les alentours, et pris la décision de m’approcher des bâtisses. Évitant la zone de l’entrée principale, je jetai mon dévolu sur le baraquement latéral, du côté opposé, que j’atteignis aisément en partant au petit trot depuis une clôture faite d’un treillis que j’avais soulevé sans ...
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