Madeleine, prof dévouée, femme fidèle, à un tournant
Datte: 11/10/2018,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
jeu,
confession,
cocucont,
h+prof,
Auteur: Tito40, Source: Revebebe
... à exploser. Mon sexe était gluant et imberbe, brillant. Mes lèvres intimes étaient cette fois distendues, comme si j’avais accouché plusieurs fois ou que je m’étais introduit un concombre. De voluptueuse, cette peinture était devenue obscène, divinement obscène.
Sur la toile suivante, ce n’était pas une paire de fesses, mais un cul de femme. Un cul rebondi, légèrement tombant, plein. On distinguait très bien un sexe presque béant, brillant de sécrétions, et un anus violacé, dessiné de façon très précise. Un cul d’une femme mature qui attend de se faire prendre, qui réclame à son homme qu’il s’avance la queue à la main pour la pénétrer. Un cul d’une femme gourmande, d’une femme avide de sexe.
Il s’est approché de moi et m’a pris la main. Nous nous sommes retrouvés face à ses toiles, silencieux, partageant un moment de grande émotion. Après un moment…
— Tu es allé très loin.
— Ça va plaire à ton mari ?
— C’est très osé.
— Ce n’est pas ce qu’il voulait ?
— Je ne sais pas ce qu’il veut, en réalité.
Je me suis mise face à lui, sur la pointe des pieds, pour déposer un baiser chaste sur ses lèvres, en lui disant simplement « Merci ». Le contact de sa bouche fut divin. J’ai voulu recommencer, me lovant, nue, contre lui. Cette fois j’ai léché sa bouche, lui demandant un vrai baiser. Il m’a prise dans ses bras pour me serrer contre lui et m’embrasser cette fois avec fougue. Ne pas faire l’amour avec lui m’a demandé un effort, que j’ai consenti pour ne pas trahir mon ...
... vœu de fidélité et me prouver à moi-même que je pouvais résister à une pulsion.
Les toiles sous le bras, je suis repartie, laissant à Peyo le goût de ma salive et la mémoire de mon corps.
Quand j’ai ouvert la porte, mon mari m’attendait. Il a voulu voir tout de suite les toiles. Une à une il les a contemplées, dévorées des yeux.
— C’est splendide ! Je ne trouve pas les mots…
— Alors ne dis rien.
— Il a peint tes fesses ?
— Tu vois bien.
— C’est un artiste.
— Oui, un vrai.
— Ce cul est magnifique !
— C’est le mien.
— Il est rond, charnu, offert.
— Oui, tout ça.
— On voit ton sexe aussi.
— Oui. Du côté face, dis-je avec un sourire.
— Tes lèvres sont ouvertes et mouillées. C’était son imaginaire ?
— Non : j’étais trempée et ouverte.
— Il en a profité ?
— Pour regarder, oui.
— C’est tout ?
— C’est tout, oui.
— Il a eu bien tort. Il n’avait pas envie ?
— Toi, quand tu vois cette toile, ça te donne envie ?
— Bah, terrible, oui. Tu veux vérifier ? Je bande comme un âne.
— Il bandait aussi.
— Tu as eu envie de lui ?
— Oui, je dois l’avouer.
— Une envie très forte ?
— Oui. Une envie très forte. Mais il n’a rien tenté.
— S’il avait tenté quelque chose, tu aurais fait quoi ?
— La question ne se pose pas puisqu’il n’a rien tenté.
— Réponds-moi quand même. Tu aurais fait quoi ?
— Je pense que j’aurais aimé qu’il essaie. J’aurais aimé que ses gestes correspondent à sa peinture, qu’il me caresse de ses mains aussi bien qu’il m’avait caressée du regard.
— ...