Une soirée décisive
Datte: 11/10/2018,
Catégories:
hh,
prost,
parking,
boitenuit,
Collègues / Travail
voiture,
hféminisé,
Transexuels
Oral
préservati,
hdanus,
init,
Auteur: Alyssa, Source: Revebebe
... l’avenue, nous sommes passés devant l’abribus où se trouvait Lana, le dos appuyé contre la paroi, alanguie et cambrée, sa poitrine voluptueuse saillant de sa minirobe, la peau laiteuse et nacrée, la taille fine, ses jambes nues à la musculature fine de gazelle en équilibre sur des sandales à talons aiguilles. La pute impudique, incendiaire, l’objet même de la transgression. Cette vision me fascinait comme à chaque fois ; ce monde de la nuit où les désirs refoulés peuvent s’exprimer m’électrisait, et j’en faisais désormais partie. Je me sentis comblée. Je fis un petit signe joyeux à Lana au passage, qui me répondit avec son pouce levé et approbateur.
Je retrouvai bientôt le bitume, le cœur léger et décidée à tapiner jusqu’au bout de la nuit. Elle allait être encore assez longue car il n’était encore que 1 h 30 du matin. Je rejoignis ma place sur le trottoir bordant l’avenue sous l’abribus. Une voiture avec deux hommes à bord s’arrêta. À peine arrivée, l’un d’eux m’interrogea :
— Tu acceptes de prendre deux clients à la fois ? Tu suces mon copain pendant que je te baise.
— Je suis transsexuelle ; je prends 30 € à ton copain pour la fellation et 50 € à toi pour l’amour. Cela vous tente ? dis-je d’une voix aguicheuse, les laissant mater mes petits seins dardant sous la dentelle, mon cul moulé dans une minijupe ras des fesses et mes jambes fines juchées sur mes bottes à talons aiguilles.
Il jeta un coup d’œil à son copain qui hocha la tête silencieusement, et il me ...
... répondit :
— Nous n’aimons pas trop les travelos, mais tu es bandante et t’as l’air salope. Ça nous excite, alors on est d’accord pour les tarifs. On t’emmène jusqu’à mon camion qui est garé pas très loin ; on sera plus à l’aise car la remorque est vide et j’ai installé un matelas par terre. Alors, cela te va, la petite salope ?
L’attitude agressive et méprisante de l’homme qui s’adressait à moi et la perspective d’être enfermée avec ces deux types dans une remorque m’inquiéta et je préférai renoncer à la passe. Je répliquai aussitôt, essayant d’avoir l’air assuré :
— Écoutez, si vous n’aimez pas trop les trans, vous pouvez trouver de belles filles qui tapinent sur l’autre rive, quai Perrache. Il suffit de traverser par le pont Pasteur à 200 mètres environ.
Le cœur battant la chamade, je m’éloignai aussitôt de la voiture, retournant au fond de l’abribus, lorsque l’un des deux cracha son venin :
— Casse-toi, petite pute à pédé ! Tu ne crois tout de même pas qu’un épouvantail plat comme une limande avec un cul de sauterelle pouvait nous intéresser ! On n’est pas des tantouses !
La voiture redémarra et j’éprouvai le besoin de m’asseoir quelques instants sur le blanc car j’avais les jambes en coton après cette brusque montée d’adrénaline. Le risque d’agression est inhérent à la prostitution de rue, mais j’avais eu assez de flair pour sentir le coup fourré, et de sang-froid pour adopter l’attitude de retrait adéquate. Assez vite, je repris la position debout propre ...