1. De l'importance des langoustines du Guilvinec


    Datte: 08/10/2018, Catégories: f, fh, 2couples, hagé, fagée, frousses, rousseurs, extracon, inconnu, copains, grosseins, groscul, poilu(e)s, vacances, campagne, vengeance, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme Oral préservati, pénétratio, fdanus, fsodo, hdanus, échange, uro, Humour hum, Auteur: XXL, Source: Revebebe

    Je venais de parcourir plus de six cents kilomètres, il était dix-huit heures et je négociais le virage délicat de l’église de Pen’march. Plus que cinq minutes de route pour rejoindre mes copains bretons, qui habitaient une grande maison en pierre de granit, à Saint-Guénolé. J’avais un léger pincement au cœur, car c’était la première fois que je venais seul. Mon épouse avait décidé, il y a cinq mois, de prendre un congé matrimonial sabbatique, pour réfléchir… Elle vivait en ville, chez une copine divorcée. Toujours les mêmes griefs, que la gent féminine rabâchait inlassablement : les hommes sont des égoïstes, ils sont infirmes du côté de la tendresse, ils ne sont jamais à notre écoute, on vit en couple mais c’est comme si on vivait toute seule… etc.
    
    L’accueil de Robert et de Marie se montra toujours aussi chaleureux et trois kilos de petites langoustines, achetées vivantes au port du Guilvinec, refroidissaient dans un grand saladier. Nos deux couples avaient sympathisé au Maroc, il y a une trentaine d’années. Robert et son épouse y étaient enseignants, au titre de la coopération. Moi, jeune marié, j’avais choisi d’y faire mon service militaire, en activité civile, dans une usine textile ; les ingénieurs y étaient les bienvenus. Mon épouse m’y rejoignit très vite et on lui proposa un boulot de prof dans le collège où exerçait sa future grande copine, Marie.
    
    Du haut de son mètre quatre-vingt-six, Robert était resté fidèle à lui-même : serein, un peu détaché des ...
    ... contingences matérielles, pince-sans-rire et complètement indifférent à l’exubérance fébrile de son épouse. Marie, elle, plus petite, avait un peu forci du ventre. Ses seins, que j’avais connus arrogants, s’étaient quelque peu affaissés. Encore une fois, elle avait changé sa coiffure. Cette fois, ses cheveux coupés courts étaient teints en gris troisième âge. Ils mettaient en évidence son long nez, couvert de taches de rousseur, comme la totalité de son visage d’ailleurs. Marie avait décidé depuis longtemps qu’il fallait qu’on l’accepte comme elle était, point barre. Comble de mauvais goût – ou de provocation – elle arborait une espèce de pantalon caleçon blanc qui moulait ses jambes courtes, un peu arquées, et son gros derrière aux rondeurs alléchantes. Le caleçon immaculé était si ajusté qu’il dévoilait, par transparence, sa petite culotte en coton, imprimée de petites fleurs multicolores.
    
    Avant de rejoindre ma chambre, dans l’aile gauche du bâtiment, je pris un prétexte pour aller me laver les mains dans leur salle de bain, à l’étage. En cinq minutes, j’eus le temps de fouiller le panier au linge sale et le tiroir de lingerie féminine. Je n’y trouvai que des culottes de différentes couleurs, certes, mais de grande taille et toutes en coton fleuri… Pas le moindre slip coquin, en fin textile transparent, que je puisse emprunter pour… convenance personnelle !
    
    Debout devant ma fenêtre entrouverte, ma chambre plongée dans le noir, je venais de savourer ma dernière cigarette, fin ...
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