1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (2)


    Datte: 08/10/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Nostagique44, Source: Xstory

    ... logistique à notre retour afin que la prochaine fois on soit tous logés ensemble au Barcelo Castillo Beach.
    
    Sur ces entrefaites, Eva nous avait rejoints. Elle avait échangé sa chemise de pilote pour un chemisier de couleur crème sans manches, presque transparent, au décolleté très profond. Elle avait des seins sublimes et ne portait pas de soutien-gorge. Ses tétons pointaient derrière le tissu, sans doute excités et durcis par le frottement sur le voile acrylique.
    
    Je fis les présentations. Eva ne parlait pas l’allemand. Étant donné que tout le monde parlait le français, on décida d’adopter cette langue pour nos conversations.
    
    — En fait, vous faites quoi ce soir ? demanda Agnès.
    
    — On pensait aller manger quelque chose car nous n’avons pas encore dîné, répondis-je.
    
    — En fait, c’est dommage que nous ayons déjà mangé car on vous aurait bien accompagnés ; n’est-ce pas, Ingrid ? répondit Agnès.
    
    — Ce n’est que partie remise… répondit Ingrid. Je ne vais pas trop m’attarder : j’ai des heures de sommeil en retard à récupérer, et demain il faut tout préparer pour le retour.
    
    — Dans ce cas, on va vous laisser, dit Erwin. Bonne soirée, et à demain.
    
    On se serra la main et chacun partit dans une direction différente.
    
    Eva portait son sac de la boutique en bandoulière sur l’épaule gauche. Son bras droit était passé sous le mien. Elle me donnait l’impression de se rapprocher de plus en plus, ou alors je devais me bercer d’illusions. Les frôlements de sa cuisse ...
    ... contre la mienne n’étaient que des idées que je me faisais ? Enfin, la soirée était loin d’être terminée…
    
    Au bout d’une demi-heure on arriva dans une ruelle ombragée par des palmiers aux branchages immenses. Là aussi, les restaurants de toutes nationalités se suivaient, se faisant concurrence l’un l’autre. Certains avaient engagé un violoniste ou un guitariste mexicain né à La Gomera pour « faire la romantica » aux touristes en couple ou aux femmes seules.
    
    On passa devant unebodega majorera typique et traditionnelle de l’île la plus septentrionale de l’archipel des Canaries. À l’intérieur il paraissait faire frais. Une musique canarienne jouée et chantée par deux guitaristes et untimplero (joueur detimple, sorte de ukulélé à quatre cordes de nylon, instrument très répandu dans les sept îles formant l’archipel) en costume folklorique régional attira notre curiosité. Une dizaine de tables meublaient l’intérieur. Au fond trônait un bar en stuc de plâtre derrière lequel s’ouvraient les portes de saloon de la cuisine. Une estrade sur laquelle étaient posés une batterie, un clavier synthétiseur et des micros sur perches indiquaient qu’à un moment donné de la musique d’ambiance égaierait la soirée. Une minuscule piste de danse était même prévue pour servir d’alibi aux couples qui désiraient s’échauffer avant de passer aux « plats de résistance ».
    
    On s’arrêta… ou plutôt ce fut Eva qui marqua un temps d’arrêt.
    
    — Ça te dit ? me demanda-t-elle.
    
    — Pourquoi pas ! répondis-je en ...
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