1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (2)


    Datte: 08/10/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Nostagique44, Source: Xstory

    ... voyeuse ? Ce n’est pas bien, ça ! Vous allez vous faire gronder, Madame… dis-je en la menaçant de l’index. On ne regarde pas un monsieur qui se promène chez lui tout nu !
    
    — Il fallait fermer ta fenêtre. J’essaierai de me faire pardonner à l’occasion.
    
    Nous venions de sortir de l’hôtel et nous retrouvions sur l’avenue. Plus bas, à 500 mètres environ, commençait le véritable centre touristique avec ses boutiques, ses échoppes, restaurants et bodegas. Nous marchions sur le trottoir. D’un seul coup, Eva fit un faux-pas et se tordit une cheville. Par chance, à part une petite douleur due à l’élongation, elle n’eut aucune séquelle et put continuer à marcher.
    
    — Tu permets que je te prenne le bras ?
    
    — Tout le plaisir sera pour moi ! lui rétorquai-je.
    
    — Merci… et aussi ça m’évitera les quolibets des vendeurs sénégalais. On dirait qu’ils se sont tous donné rendez-vous ici, et… ils vendent tous la même chose.
    
    — Je connais. Dans tout l’archipel c’est pareil, et les boutiques sont tenues par des Indiens et des Chinois.
    
    Il faisait une chaleur torride, même à cette heure tardive. Nous déambulions bras dessus bras dessous dans une véritable casbah. Les vendeurs n’hésitaient pas à sortir de leurs échoppes pour attraper la cliente par la main afin de l’attirer à l’intérieur où ils dépensaient toutes sortes d’artifices et d’arguments pour ne pas la laisser ressortir sans qu’elle eût acheté quelque fanfreluche. Eva n’échappa pas à la règle : elle fut attirée dans une ...
    ... boutique par une jeune femme de type scandinave. Pendant ce temps-là je faisais du lèche-vitrines où l’on proposait des bracelets-montres signées Breitling pour la bagatelle de 15 000 €, et des Rolex à des prix faramineux !
    
    Je sentis une main légère se poser sur mon épaule. Je me retournai et aperçus Erwin, mon copilote, en compagnie de deux de nos hôtesses qui, en minijupes, arboraient leurs jambes interminables. Agnès, la jeune stagiaire, faisait partie du groupe. Ses seins – qu’elle avait assez conséquents – paraissaient vouloir sortir de son profond décolleté.
    
    — Alors, Commandant, on vient s’encanailler dans le souk canario ? s’enquit Ingrid, une « vieille » hôtesse de bord (elle avait 36 ans et était l’une des plus anciennes) qui vivait en couple avec un autre pilote de la compagnie. Elle se vantait de ne pas vouloir voler avec son compagnon afin de ne pas mélanger sa vie privée avec sa vie professionnelle ; programme voilé, ou invitation codée ? Elle était grande, blonde, avec des formes qui aiguisaient les sens de tout homme normalement constitué.
    
    — Tiens, le monde est petit ! m’exclamai-je en allemand. Vous venez aussi respirer l’air de la casbah de Caleta ?
    
    — On vient surtout se changer les idées, me répondit Erwin. Notre hôtel n’est pas ce qu’il y a de mieux : petit restaurant avec un bar, et même pas de piscine. Et vous, Commandant, vous êtes bien logé ?
    
    — Impeccablement ! Je vous le recommande. Je compte en toucher deux mots à la responsable de la ...
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