1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (2)


    Datte: 08/10/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Nostagique44, Source: Xstory

    ... are flirting with the clouds, seen your dress... (Ne me dites pas que vous aussi vous flirtez avec les nuages, vu votre tenue...)
    
    — Comme le vôtre, si je ne m’abuse. Je vous ai aperçu de ma fenêtre tout à l’heure lorsque vous êtes arrivé, me répondit-elle en me tendant sa main pour un handshake. Je suis Eva(nom réel pour le besoin de l’histoire), d’Air Méditerranée. En effet, je suis en escale pour vingt-quatre heures.
    
    — Enchanté, Eva. Moi, c’est Adam, de la Europa Wing, en escale également jusqu’à demain soir.
    
    — Non… vous êtes sérieux ? Adam est véritablement votre prénom ? Alors nous allons recréer le monde, et en plus nous sommes à la même enseigne ! Vous êtes Français, à votre accent.
    
    — Vous êtres très perspicace ; mais oui, Adam est mon prénom véritable et je suis Français, lui répondis-je avec un peu de moquerie dans la voix.
    
    — Alors nous sommes Gaulois tous les deux, mon cher collègue : je suis Française, Bretonne de Concarneau pour tout vous dire. Et vous, vous êtes d’où ?
    
    — Du Massif Central, de Saint-Étienne.
    
    — Et vous volez sur…
    
    — Boeing 737-400, en charter.
    
    — Et d’après ce que j’ai pu voir sur vos épaulettes, vous êtes le pacha à bord…
    
    — Pour vous servir, Eva. Et vous ?
    
    — Je vole en tant que copilote sur un Airbus A-319. Tout lecrew est logé ici. Nous sommes arrivés hier et repartons avec le plein de pax demain matin à onze heures pour LFRS(nom de l’aéroport de Nantes en code aéronautique).
    
    — Et moi demain soir à 19 heures ...
    ... pour Hambourg. Mon équipage est logé au Castillo Beach ; ici, l’hôtel est plein.
    
    Nous marchions côte à côte sur la passerelle. Ses talons hauts sonnaient à chaque pas sur le carrelage de faïence. Je l’observais du coin de l’œil.
    
    Eva était un véritable canon qui devait avoir des reculs de toute beauté lorsqu’on la mettait en position de tir. Je remarquai qu’elle aussi, de temps en temps, laissait glisser son regard de mon côté. Arrivés au bout de la passerelle, on s’arrêta. J’allais lui poser une question mais elle commença à me parler en même temps :
    
    — Excusez-moi ; désolée, me dit-elle. Vous alliez me dire quelque chose ?
    
    — Oui, en effet. On travaille tous les deux dans la même branche ; alors, si vous êtes d’accord, au diable le vouvoiement. On se tutoie ?
    
    — Excellent ! Très bonne idée, Adam. Tu avais des projets, là dans l’immédiat ? Tu n’as sans doute pas encore dîné.
    
    — Je n’avais pas tellement faim. J’avais pensé aller prendre un verre au Pueblo…
    
    — Excellente idée ! Moi non plus je n’ai pas encore faim. Tu connais le coin ?
    
    — Un peu, pour y être venu en ET (escales techniques) quelques fois. Tu m’accompagnes ?
    
    — Volontiers : ça me changera un peu des touristes en manque qui me déshabillent du regard.
    
    — C’est qu’ils ont bon goût ! répondis-je, flatteur.
    
    — Merci. Toi non plus tu n’es pas mal dans ton genre… Je t’ai aperçu tout à l’heure par la fenêtre quand tu es venu prendre ton drap de bain dans le salon.
    
    — Et comme ça, Madame fait la ...
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