1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (2)


    Datte: 08/10/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Nostagique44, Source: Xstory

    ... deux pétales de rose mouillés par la rosée du matin. J’approchai mes lèvres pour y déposer un baiser. Une odeur enivrante et chaude monta à mes narines ; une odeur de fruits de mer, de moule fraîche que l’on vient d’ouvrir. Je compris la métaphore souvent employée pour nommer le sexe de la femme : une moule… Non seulement ça y ressemble, mais ça en a l’odeur enivrante. Tout était mouillé, trempé, dégoulinant. Je léchai ce liquide épais et cristallin, épais comme une gelée, chaud et légèrement salé. Était-ce le goût de la femme pleine d’envies ? Était-ce le goût de la mer qui l’avait baignée ? Je n’en savais rien, mais cela me plaisait.
    
    Eva était allongée sur le dos à même le rocher. Elle écarta les jambes à l’équerre afin de me laisser le passage et la pleine vue sur son sexe suintant d’envie et de bonheur. Derrière les petites lèvres qui s’étaient écartées, l’entrée du vagin envoyait une invitation pour être visité. Un ruisseau de cyprine s’en échappait en une petite rigole qui ne demandait qu’à être asséchée par une langue gourmande comme la mienne.
    
    J’y allai. Introduisant ma langue dardée en pointe, je pénétrai mon amante afin de la déguster.
    
    C’était chaud, c’était visqueux, c’était bon. Son bien-être déversait sa liqueur d’amour à flots. J’en avais plein les lèvres, plein le nez. Je sortis de sa grotte pour aller saluer son gardien. À peine l’effleurai-je de mes lèvres qu’Eva poussa un léger cri. Ses mains vinrent m’emprisonner la nuque pour me plaquer le visage ...
    ... sur son sexe. J’avais le nez contre sa vulve. Je tenais enfin son clitoris entre mes lèvres. Je le caressai de la pointe de ma langue que je faisais aller de droite à gauche et de gauche à droite. Le bassin de ma compagne se mouvait de plus en plus ; je sentais son ventre se contracter, comme mu par des spasmes. La pression de ses mains sur ma nuque était de plus en plus forte. Ses cuisses vinrent accentuer cette pression.
    
    Mes mains avaient abandonné l’entrée du sexe de ma compagne et j’avais pénétré de mon index son vagin lubrifié à souhait. Un autre doigt vint le rejoindre. Je les recourbai afin d’exciter son point G en lui massant la partie supérieure de sa grotte d’amour, animant mes doigts d’un mouvement de va-et-vient comme s’ils étaient mon pénis. Ses soupirs devinrent de plus en plus rapides…
    
    — Oui !... Oui ! Continue. J’adore ! N’arrête pas…
    
    Je continuais mes caresses intimes tout en léchant son clitoris de toutes les manières. D’un seul coup je la sentis se raidir. Mon visage fut inondé par un liquide chaud pendant qu’elle poussait un cri rauque ressemblant à celui d’une bête qui rend l’âme. Je continuai, la laissant savourer son orgasme. Combien cela dura ? Je ne saurais le dire. J’étais tellement à l’étroit que je commençais à manquer d’air. Elle se calma. Sa respiration devint moins rapide. Je me dégageai.
    
    Un liquide blanchâtre comme de l’opaline recouvrait le sexe que je venais de quitter ; mes doigts en étaient imbibés. Quel goût cela avait-il ? Je ...
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