Prendre sa respiration
Datte: 06/10/2018,
Catégories:
cocus,
vacances,
plage,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
confession,
Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe
... regarder :
— Pourquoi tu me poses cette question ? Maintenant ! Alors que jamais tu m’as fait la moindre remarque. Et qu’attends-tu comme réponse ?
— La vérité, bien sûr.
— Je trouve que tu es mal placé pour parler de vérité. Et si je t’annonce de nombreux amants, que vas-tu dire ?
— Même si c’est vrai, alors je ne pourrais rien te reprocher. Moi, tu le sais, j’ai failli plusieurs fois à ma promesse de fidélité.
— Au moins tu le reconnais.
— Alors dis-moi, s’il te plaît. J’aimerais savoir. Pas pour protester ou te reprocher, mais je me sens si bien. C’est comme si nous étions jeunes, pour un nouveau départ.
Et je câline son visage tendrement.
— Une fois.
— Une fois seulement ?
— Je veux dire un seul amant.
— Ah… et c’était qui ?
— En plus, tu veux des détails ? Est-ce que moi je te demande des détails sur tes coucheries ?
— Mais je te dirai tout si tu le demandes.
— Pas la peine. Un surveillant de piscine.
— Ah, et quand, comment ?
— Tu ne viendras pas te plaindre après.
— …
— C’était il y a une dizaine d’années, en juillet. À la piscine, il y avait un surveillant remplaçant. Un étudiant. On avait sympathisé. C’était les vacances et les gens étaient partis. À l’époque j’essayais d’améliorer ma brasse coulée et surtout mon temps sous l’eau sans respirer. Il me donnait des conseils.
— Un cours particulier ?
— Non, tout en surveillant le grand bain.
— C’est tout ? Ce n’est pas ce qu’on appelle tromper! Je dirais juste une tentation refusée.
— Mais ...
... non, ce n’est pas tout. Évidemment qu’il m’avait troublée, mais j’avais encore des principes, même si toi tu ne les respectais plus avec tes aventures. Et justement, le surlendemain de ce jour, une âme charitable m’a informée que mon mari avait été vu sortant d’un hôtel avec une femme, une caissière du mini-market de la rue.
— Désolé.
— Tu peux être désolé pour celle-ci et les autres, mais au moins cela m’a servi de déclencheur. La caissière devait avoir vingt ans, et comme ce garçon n’en avait pas plus… Je suis retournée à la piscine dès le lendemain soir. J’ai juste demandé si je pouvais essayer à nouveau. Bien entendu il a accepté, comprenant que ma présence était déjà une promesse. Lorsqu’il est revenu de son tour pour fermer, j’avais enlevé mon maillot. Lui s’est tout de suite débarrassé du sien. Notre premier baiser et nos premières caresses ont commencé au sec, mais bien vite j’ai plongé, aussitôt suivie par lui. Dans l’eau, appuyée contre le bord, il m’a caressée avec sa bouche et sa langue, n’émergeant que pour un baiser rapide avant de replonger. C’était délicieux et… excuse-moi, je me laisse emporter ; tu n’as pas à supporter… Voilà, tu sais !
— Non, continue ; j’ai l’impression qu’avec cet homme tu as pu réaliser ce fantasme que je n’avais pas su faire avec toi.
— C’est vrai. Et même au-delà Oh pardon, je ne veux pas te froisser.
— Je t’en prie. Ton plaisir est le mien.
— J’ai honte, mais ses caresses m’ont donné un plaisir inconnu. Comme quoi lorsqu’on réalise ...