Prendre sa respiration
Datte: 06/10/2018,
Catégories:
cocus,
vacances,
plage,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
confession,
Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe
... abandonnant une grasse salive, lubrifiant parfait pour une pénétration réussie. La coquine ! La friponne ! La cochonne ! La salope, oh oui, la salope qui mouillait en secret ! Elle s’empale sur moi. Mon pieu est une bitte où elle s’amarre. Déjà elle bouge. Il lui suffit d’un rien – merci, Archimède ! – pour aller et venir sur moi. Moi, je n’ai qu’à bien me tenir si je ne veux pas basculer avec mon fardeau si ardent que je m’étonne de ne pas voir de la vapeur s’échapper de cette douce grotte.
Son visage est à l’image de sa frénésie. Je repousse ses lunettes maintenant inutiles pour découvrir son regard. Des yeux brillants comme des étoiles, et pourtant troubles de ce plaisir qu’elle se donne. C’est ma femme, pourtant. Une femme que j’avais l’impression de guider vers des plaisirs nouveaux avec toutes mes envies, mais c’est une autre que j’ai sous les yeux. Une femelle, oui, une femelle centrée sur son plaisir, délirant des mots sans suite ponctués de « Oui, c’est bon, c’est bon… » Une femelle en chaleur qui se baise sur moi en utilisant au mieux la légèreté que lui accorde ce liquide qu’elle aime tant. Et puis ces petits mots si doux alors qu’elle me semblait dans un délire solitaire :
— Viens, mon chéri, viens…
Et ce regard où je découvre une perversité qui me surprend, mais me ravit en même temps.
Je jouis de tout cela. Elle attendait ce signal pour se libérer elle aussi. Un instant je crois qu’elle va me lâcher, épuisée de tant de plaisir, mais non. Au ...
... contraire, elle s’accroche à moi et m’embrasse avec fougue.
— Merci. Oh merci, mon amour ! dit ma sirène alors que je nous transporte avec aisance au bord de cette lagune.
Nous reposons comme deux naufragés après une longue traversée. Combien de temps restons-nous immobiles, perdus dans nos pensées ! Moi je gamberge sur ce que je viens de vivre, découvrant ma femme sous un autre jour. Elle semblait si à l’aise, si entreprenante, inventive et surtout étonnante dans sa façon de me sucer dans l’eau. D’accord, c’est son fantasme, et elle l’a peut-être imaginé tant de fois que cela semble une évidence. Ou bien elle s’est inspirée sur le net… Non, ce n’est pas son genre : elle a toujours trouvé que les films de cul étaient bons pour les ringards.
« Alors ? Et si… »
Je n’avais jamais douté de la fidélité de Martine, partant du principe qu’elle m’aimait et que le sexe n’était pas sa raison de vivre. Mais depuis quelques jours, d’accord de par mes sollicitations, elle se transformait pour mon plus grand plaisir.
« … et si elle avait trouvé quelqu’un avant moi qui aurait su… »
De mon côté, comme sexuellement il me manquait un peu de piment, n’avais-je pas cherché auprès d’autres femmes ? Sans vraiment réfléchir, la question me vient aux lèvres et je suis presque étonné de m’entendre la prononcer distinctement :
— Chérie, est-ce que tu m’as déjà trompé ?
Martine garde le silence un moment. Il faut dire que le moment est plutôt à la communion, et puis, se soulevant pour me ...