1. Prendre sa respiration


    Datte: 06/10/2018, Catégories: cocus, vacances, plage, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, confession, Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe

    ... érection, autant troublé par cette demande si particulière que par le fait que nous baisions dans l’eau. Et l’eau, je le reconnais, ce n’est pas mon truc. Je me douche, je prends des bains, je me baigne, je nage, mais sans grande conviction. L’expérience n’avait pas dû vraiment la satisfaire bien qu’elle m’ait donné tous les signaux de la jouissance, car Martine n’avait jamais renouvelé sa demande. Et voici que cette simple phrase me fait prendre conscience que pour elle c’était une sorte de fantasme, fantasme dont j’étais manifestement passé à côté. Pas question de ne rien faire ! Je demandais beaucoup à ma femme, et elle me donnait encore plus, alors pas question de la laisser sur sa faim.
    
    Le lendemain je lui propose un pique-nique sur la plage de la Grande Passe. C’est en réalité une grande bande de terre qui avance en mer sur deux kilomètres avec des plages plein Ouest particulièrement exposées aux vagues, mais aussi des plages plein Est et des eaux bien plus calmes. C’est un endroit que nous avions exploré deux fois et qui est magnifique, surtout lorsqu’on avance un peu. Au début, une plage surveillée, puis les gens se font plus rares. Plus loin on trouve des naturistes, mais qui cherchent, en couple ou seuls, la tranquillité et la nature. Et puis plus personne, sauf quelques joggers lorsqu’il ne fait pas trop chaud.
    
    Mon but est d’emmener ma femme tout au bout, loin de toute présence, là où elle se sentira assez en sécurité pour se dévêtir. Le parasol nous permet ...
    ... de grignoter ce que j’ai préparé, mais nous savons tous les deux pourquoi nous avons marché si longtemps. La marée descendante nous révèle ce que j’avais noté une fois précédente, c’est-à-dire une sorte de piscine naturelle limitée par des petites dunes de sable.
    
    Martine se lève, s’étire et regarde discrètement afin de vérifier que nous sommes seuls. Satisfaite, elle me dit :
    
    — Je vais me baigner. Tu me rejoindras ?
    
    Et sans attendre ma réponse, elle enlève son deux-pièces pour m’apparaître en pleine lumière telle une Ève au paradis. Avant de descendre dans l’eau, elle prend ses petites lunettes qui lui protègent les yeux de l’eau salée et irritante. En quelques pas elle a de l’eau jusqu’aux épaules, mais manifestement, alors qu’elle avance tout en ajustant ses lunettes de piscine et fixant ses cheveux en chignon, je constate que le fond est à peu près plat.
    
    La voici partie. Elle se coule dans son élément et disparaît à mes yeux, poisson humain que sa brasse élégante fait avancer entre deux eaux.« Comment fait-elle pour ne pas respirer tout ce temps ? » pensé-je alors que c’est de nombreuses secondes plus tard qu’elle réapparaît, une minute peut-être. C’est presque angoissant de la voir s’éloigner ainsi. Elle me fait un grand geste. Bien sûr qu’il faut que j’aille dans l’eau, moi non plus je n’ai pas oublié ! Mon maillot rejoint le sien.
    
    Je suis agréablement surpris : l’eau est plus chaude que d’habitude. Pas de vagues non plus, et elle est presque transparente. ...
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