1. Manoeuvres au noir


    Datte: 05/10/2018, Catégories: ffh, fffh, couleurs, extracon, fépilée, douche, amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral préservati, pénétratio, Partouze / Groupe Auteur: Ari Duparc, Source: Revebebe

    NDLR : Comme sur les paquets de cigarettes, les bouteilles d’alcool, et bientôt sur ta boîte de préservatifs préférés, il faut des mentions légales afin de séparer le rêve de la réalité. Note bien, lecteur bien-aimé, que ce récit est une fiction. Par conséquent, les personnages sont fictifs, l’absence de préservatif l’est également et toute ressemblance avec des personnages connus ou inconnus relève du domaine de l’imaginaire. Allez, sans rancunes. On y va.
    
    Le prologue.
    
    — M’man ! Ouvre m’man. Faut que j’te cause.
    
    Tous feux éteints, la loge est fermée comme un gros animal qui dort et qui ne devrait pas. Ma mère est concierge dans cet immeuble de bureaux. Elle devrait pourtant être là. Elle est toujours là ! Jour et nuit. Sa vie, c’est son boulot. L’un ne se conçoit pas sans l’autre. Il me semble que oui, j’entends des râles. J’ai peur. Mon Dieu. Non pas elle. Pas encore. Elle est trop jeune. J’essaye d’ouvrir la porte que je tire puis repousse. Rien à faire. C’est qu’elle sait y faire en matière de portes. Cela fait quarante ans qu’elle veille, ma vieille. Alors sur les serrures, elle en connaît un brin. Peut-être au point de s’enfermer, malade, victime d’une crise de je-ne-sais-quoi fatal.
    
    J’empoigne mon portable et rate le 112. L’engin dernier cri « offert » avec un abonnement du genre « qui coûte la peau des fesses » est censé satisfaire pratiquement tous tes désirs. Il me renvoie une musique d’enterrement, le con. Allez, on recommence : un, je respire, un, ...
    ... je re-respire, deux. Ouais, voilà. Ça marche. Vite. Ma mère se meurt. Je ne veux pas. Qu’est-ce que vous attendez ? Vous devriez déjà être là ! Bon sang ! C’est de ma génitrice qu’il s’agit. Celle qui a fait de moi un homme. Ça vaut le respect, non ?
    
    Quelques poignées de secondes plus tard, un concert de sirènes vient mourir devant l’immeuble grâce à monsieur Doppler. Comme tout le monde le sait, c’est lui l’inventeur du son qui diminue avec la distance. Quoi ? Tu le savais ! Menteur ! Ouais, moi non plus. Rassure-toi. C’est un pote qui travaille à la gendarmerie qui me l’a dit en essayant de m’expliquer comment fonctionnent les radars. Il paraît que ces diableries calculent ta vitesse sur le principe de feu Monsieur Doppler. Je dis feu parce qu’à mon avis, même s’il ne l’est pas, au train où ça va, il y aura bien un flashé qui transformera la dame Doppler en veuve.
    
    Je cours vers le trottoir et explique rapido la situation aux pompiers venus en éclaireurs avec la camionnette lapide, comme on dit au Japon. Celui qui avait la plus grosse moustache réitère mon essai infructueux sur la porte.
    
    — Chut ! Écoutez. Oui, je crois qu’elle râle. Pauvre m’man.
    
    Les pompiers sont des gens bien équipés. Non, je ne parle pas de ce à quoi tu penses à longueur de journée, hein vieille canaille, va ! Le coéquipier du tueur d’incendies arrive sur les chapeaux de roues avec un kit américain dernier cri pour éviter les derniers cris. C’est un gros coffre rouge avec « RESCUE » écrit en ...
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