1. Du piment en pleine campagne


    Datte: 04/10/2018, Catégories: Première fois Auteur: Thèretu, Source: Hds

    ... trop le temps de vous emmener voir c'dont on a parlé la dernière vois avec vot' collègue. Mais j'pense que si c'est Justine qui vous y conduit, ce s'ra pareil.
    
    La jeune fille – Justine – lève les yeux verts moi. Je hoche la tête comme pour lui signifier que je suis d'accord. Alors, elle se dirige vers la porte, et moi je suis derrière elle, résistant à l'envie d'attraper ses hanches d'un geste précis et brusque et de lui tirer les cheveux avec une autorité qui ne me ressemble pas. Les gouttes de sueur perlent à nouveau le long de ma nuque.
    
    On arrive dans une grange. Elle me fait face. Le tissu de sa robe blanche colle à sa peau à cause de la sueur, je vois ses mamelons roses gonflés tendre le tissu et la rondeur de sa poitrine à travers. Ses cheveux sont en bataille, j'imagine son sexe rose et humide, chaud et doux. J'ai envie de mettre mes doigts dans sa chatte, de les lui f aire goûter. Dans tous les sens du terme.
    
    La fille du fermier me toise. Elle est à la fois animale et végétale : c'est une lionne et une orchidée. Sauvage et pure. Moi j'ai envie de la prendre dans tous les sens sauvagement.
    
    Mais Guillaume, ressaisis-toi. Elle a dix ans de moins que toi. Elle est sûrement vierge. Oui, mais c'est ce qui te plaît, chuchote le petit diable sur mon épaule... Aussitôt coupé par le petit ange blond qui me conseille de me remettre au travail.
    
    Alors, je remercie Justine, et je me baisse, l'air concentré. Quand je l'entends fouler de ses pas légers de féline le sol ...
    ... en direction de la grande porte en ferraille afin de sortir, je ne peux m'empêcher de relever la tête. Elle se retourne elle aussi. Je rêve, ou elle a ouvert trois boutons du haut de sa robe, me laissant admirer ses mamelles dont je n'ai pas pu décrocher mon regard ?
    
    Je rentre tard. Ils m'hébergent. Une assiette de soupe et un verre d'eau fraîche m'attendent sur un coin de la table en bois, ainsi qu'un long morceau de pain de seigle. J'engloutis le tout voracement avec un appétit non dissimulé. La faim comme métaphore de l'appétit sexuel. Je me glisse après une longue douche fraîche qui ne m'a pas calmé dans des draps frais, qui sentent le savon de Marseille et la lavande. Je ne pourrai pas dormir ce soir. Je bande trop en pensant à ce que je veux lui faire, à ce que je veux qu'elle me fasse. Je l'imagine nue. J'imagine sa petite chatte. Je la veux.
    
    Après une nuit sans sommeil, ponctuée de rêves plus ou moins érotiques, je me lève. Je pars ce soir, il faut que tout soit fini avant la tombée de la nuit. Une nouvelle fois, le petit déjeuner m'attend. Secrètement, je suis à la fois soulagé et déçu qu'elle ne soit pas là. Au moment où je ne lève, elle entre dans la pièce, seulement vêtue d'un t-shirt trop grand pour elle. Ses cuisses fines et bronzées se dévoilent quand elle lève un bras, afin d'attraper un bol. Elle me dit bonjour, et, familièrement, elle m'embrasse sur les deux joues. Je respire son parfum, un mélange de vanille et de foin coupé.
    
    Pendant que je suis à ...