1. Un voyage


    Datte: 04/10/2018, Catégories: hplusag, grosseins, groscul, Collègues / Travail pénétratio, fantastiqu, aventure, Auteur: Talaff, Source: Revebebe

    ... pour le marché aux esclaves. Je tirerai sûrement un bon prix de toi.
    
    Delilah prit un air faussement scandalisé et sourit.
    
    — Quoi ? Vous ne me faites pas confiance, maître Lacker ? Je suis outrée ! Moi qui ne veux que vous prouver l’admiration que j’ai pour votre travail et mon envie de posséder l’une de vos armes…
    
    Elle se mordit la langue et frotta sa cuisse contre l’entrejambe de l’homme, le massant à travers son pantalon. Ses doigts jouaient avec les siens, les tordant, les tirant… Au moins, ses dons de courtisane n’avaient pas disparu, eux.
    
    — Je vous en prie, petite, ne me croyez pas aussi stupide que le noble que j’ai chassé il y a quelques minutes… Si vous n’avez pas pensé à me frapper dans les couilles, alors je ne veux même pas faire affaire avec vous !
    
    Delilah le tira soudain contre elle, écrasant ses énormes seins entre eux deux, et lui murmura à l’oreille :
    
    — Juré, je n’y ai pas pensé. J’avais plutôt l’idée de vous castrer avec la dernière dague que vous m’avez laissée. Juste au moment où vous seriez en train de jouir.
    
    Ils rirent tous les deux.
    
    — Voilà ce que je veux entendre ! répondit Lacker en la relâchant. J’écouterai votre histoire. Et si elle est assez intéressante, je vous ferai une arme.
    — Si elle est assez intéressante ? Oh, Maître Lacker, vous allez adorer mon histoire, je vous le garantis…
    — Je l’espère pour toi, gamine… Mais avant ça… Retire ton string.
    
    Comprenant qu’il s’agissait du point crucial des négociations, Delilah ...
    ... répondit, avec une voix confiante :
    
    — Non. Ça, ça vaudrait bien plus que de vagues espoirs. Je ne suis pas une bourgeoise que vous pouvez baiser et jeter. Ce que vous vivrez si je retire mon string vaut bien plus que toutes les armes que vous avez déjà forgées. Je veux une promesse.
    
    Elle savait qu’à cause de l’étrange mal qui avait bridé sa force, elle n’était pas capable de se défendre contre Lacker s’il décidait de la violer. Alors elle essaya de paraître confiante, de ne pas trembler. Le forgeron la regarda avec intérêt, puis rit, moqueur. Delilah sourit. Puis renfila sa cape.
    
    — Vous êtes bien plus excité que moi, dit-elle en fixant l’entrejambe gonflé de l’artisan. C’est à vous de voir comment mettre ça à profit de la manière la plus plaisante possible.
    
    Elle commença à lacer le col de sa cape, bluffant.
    
    — Rouvre-ça, répondit Lacker, amusé.
    
    Delilah écarta légèrement les jambes, fermement debout sur ses talons, et ne répondit pas, ses bras croisés au-dessus de sa poitrine irréelle. Le forgeron comprit qu’il ne regardait plus une gamine excentrique au corps de salope démoniaque. Il regardait une femme décidée.
    
    — Aurai-je mon arme ? demanda Delilah.
    — Seulement si ton histoire m’inspire, répondit-il. Je ne suis pas capable de travailler sans inspiration… Mais je peux déjà te dire que j’aime ton tempérament, gamine. Je l’aime vraiment beaucoup.
    
    Delilah regarda à nouveau l’entrejambe de l’homme. Il avait encore gonflé.
    
    — Je vois ça… Oh, et puis merde. ...
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