1. Babeth, la plage et la duchesse


    Datte: 03/10/2018, Catégories: fh, inconnu, grosseins, vacances, plage, caférestau, volupté, Oral pénétratio, Humour Auteur: Alexandre92, Source: Revebebe

    ... souhaitai une bonne pêche et nous sortîmes dans l’air chaud de la nuit étoilée. Babeth, à côté de moi, semblait attendre quelque chose. Mais qu’est-ce que j’avais pu lui proposer, bon sang ?
    
    Elle vint à mon aide en montrant du doigt le restaurant de l’autre côté de la place et me dit :
    
    — Celui-là est très sympa et je connais bien le patron, on y sera tranquille.
    
    Bien. Je l’avais donc invitée à dîner. Parfait. Allons-y.
    
    Le repas se passa merveilleusement bien. Je suis absolument incapable de dire ce que servait le restaurant en question, ni ce que nous avions mangé. J’étais fasciné par Babeth, son petit nez retroussé qui lui donnait un air mutin, son rire clair qui ponctuait mes traits d’humour et sa tête qu’elle renversait en arrière pour l’accompagner. Sa gorge blanche et sa peau pâle et ferme qu’elle me laissait alors découvrir. Sa poitrine qui semblait vivre sa vie sans être enserrée par un quelconque soutien-gorge. Sa robe d’été qui suggérait sans rien en montrer qu’elle avait un corps avenant et des courbes attirantes. Ses jambes sous la table qui se frottaient aux miennes un peu, puis de plus en plus. Nos mains enlacées qui ne se quittaient pas. Et l’heure qui tournait, le restaurant qui fermait bientôt.
    
    Ma bouche à nouveau qui parle seule, je lui propose d’aller voir les étoiles filantes au bord de la mer. Romantique, s’pas ? Je me reconnaissais à peine…
    
    Une vingtaine de kilomètres plus loin, parcourus à faible allure dans mon vieux break usé par les ...
    ... ans, je bifurquai vers un chemin de terre défoncé qui menait à la plage. C’était le seul endroit de la côte où l’on n’était pas dérangé par l’éclairage public quand on voulait observer le ciel. Et le chemin serpentait entre les monticules de sable vers la dune toute proche. Arrêt sur le terre-plein avant que le sable ne devînt trop mou pour mes roues. Je coupai le moteur et nous entendîmes alors le bruit de la mer par nos fenêtres ouvertes. Babeth avait passé tout le trajet appuyée contre mon épaule droite, sa main caressant ma nuque. Je me sentais bien, sur le seul nuage d’un ciel piqué d’étoiles.
    
    Nous allâmes nous étendre sur le sable, la mer allait et venait devant nous. Et j’expliquai à Babeth, nichée au creux de mon épaule, les constellations, le W de Cassiopée, le T de travers d’Orion… et là, on voit bien le bras de la Voie Lactée, c’est très rare de le voir aussi bien… et nous nous sommes mis à compter les étoiles filantes qui animaient le ciel.
    
    Elle se serra contre moi et me dit :
    
    — J’ai fait un vœu, là, maintenant.
    
    Et je sentis sa bouche me déposer un chaste baiser dans le cou. Je me tournai vers elle, nos bouches se joignirent, nos langues se mêlèrent et je me sentis prêt à battre le record du monde d’apnée pour ne plus jamais me séparer d’elle.
    
    Je sentais son corps qui se pressait contre le mien, je la devinais plus que je ne la voyais dans cette nuit sans lune. Nos bouches se séparèrent et j’embrassai sa gorge offerte, son cou chaud. Les grains de ...
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