Roman... évidemment
Datte: 03/10/2018,
Catégories:
fh,
h+medical,
Auteur: Hunky Dory, Source: Revebebe
... mieux pour assassiner un souvenir en déclarant cela. Tu as dû lui en vouloir terriblement ?
— Lui en vouloir non, en souffrir et m’en vouloir oui, d’avoir accepté cette forme d’adieu alors qu’elle choisit de la colorer de cruauté
— Cruauté pourquoi ? dit-elle
— Eh bien, j’ai vécu comme du mépris cette expression de distance par rapport à sa vie après ce que nous nous étions dit. On prétend aimer quelqu’un un long moment, cet amour n’entre jamais dans ta vie mais en même temps on doit en faire le deuil ? Petit à petit je ne l’ai pas supporté.
En arrivant au stade de France, il repensait à tous ces échanges, aux moments de complicité souriante avec Celia, cette belle et fine antillaise, à peine quadragénaire dont on aurait pu penser qu’elle était bâtie autour d’un sourire.
C’est alors qu’il la vit au pied de l’escalier d’accès, élégante dans son tailleur mini-jupe crème qui, outre la couleur de sa peau, rehaussait le fuselage de ses jambes.
May be i’m amazed the Way i love You… chantait Sir Paul.
Elle vit à ces doux accents, le voile de tristesse qu’elle connaissait bien, s’installer sur son visage. Elle prit sa main dans la sienne et les posa sur sa cuisse nue. Cela le réconforta mais ne le troubla pas. Elle si.
Il était fatigué à la fin de ce merveilleux concert et sa blessure à l’aine lui semblait s’être réveillée quand il dut faire un effort pour rejoindre sa voiture.
Le voyant, elle lui proposa de le raccompagner, ce qu’il accepta. Elle prit le volant. ...
... À peine assis dans la voiture, il s’endormit. Lorsqu’il se réveilla, ils étaient garés devant un immeuble. Le sien. À elle.
— Je vais t’héberger cette nuit et refaire ton pansement, tu es épuisé.
Il l’était suffisamment pour ne pas résister.
Elle avait un appartement coquet doté d’une chambre et d’un bureau qui disposait d’un petit canapé convertible. Elle l’ouvrit et l’invita à s’allonger dessus, ce qu’il fit immédiatement.
— Non, non, dit-elle.
Et elle commença à déboutonner sa chemise puis résolument son pantalon.
— Je dois refaire ton pansement.
Et en un instant, il fut intégralement nu.
La nuit était douce et chaude et du coup il s’en trouvait bien.
— Je reviens dans un instant, lui dit-elle.
Et en effet, elle revint, dans un déshabillé de soie transparent au travers duquel, il ne distingua qu’un petit triangle string, mais aussi une magnifique paire de seins. Elle entreprit de lui masser l’aine douloureuse et n’eut aucun scrupule à en faire bénéficier, même indirectement, son sexe qui se leva pour la première fois depuis longtemps, mais fatigué il s’endormit…
Elle resta un long moment, le couvrant de toute la tendresse de son regard, s’assura qu’il dormait bien, puis le recouvrit d’un drap léger avant de regagner sa chambre.
Elle était interrogative. Il la troublait et ses talents de conteur l’émouvaient plus qu’elle ne voulait le reconnaître. Bien des fois, lorsqu’il lui contait sa relation perdue et ses accents charnels, sa culotte ...