1. Berlin, son histoire, ses vices 3


    Datte: 02/10/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Charime, Source: Hds

    ... différent. Je veux qu’elle m’emprisonne, qu’elle me domine de la tête aux pieds. Je devine que la suite va être délicieuse, délectable. Je me sens maintenant prête à toutes les extravagances. Mon ventre, ma tête et mon sexe bouillonnent déjà de ces désirs interdits et mon imagination vagabonde entre de jouissifs sévices et autres délicatesses du même genre.
    
    J’ai raison, Mademoiselle Janice ordonne à Béa de retirer le haut de sa tenue, sa capeline. Ses seins nus émergent, posés sur le balconnet de sa robe de velours. Béa se tient devant Mademoiselle, ses mains croisées dans son dos. En pleine rue, sans que cela ne semble choquer les passants le moins du monde, Mademoiselle soulève chaque sein délicieusement lourd de Béa de sa cravache. Je suis sous le charme de cette Demoiselle, de cette Domina. Elle m’ordonne de faire de même en pointant sa cravache sur moi, l'œil sévère. Je retire prestement ma veste, mon teeshirt et même mon soutif à deux balles que je jette dans une poubelle près de moi, sous son regard maintenant amusé. Elle sait qu'elle me tient entre ses griffes. Elle est même émue devant ma petite poitrine bien ferme. Là encore le cuir de sa cravache les caresse avant qu’elle me donne deux petits coups secs sur mon ventre, juste sous mon nombril. La fraicheur de ce début d’avril fait le reste, j’ai la chair de poule. Je frissonne d’en connaitre davantage encore !
    
    Nous sommes arrivées dans ce club, un club remplit de femmes de tous âges, de toutes corpulences, ...
    ... mais toutes d'une beauté diabolique, des mochetés sublimées par leur tenue. Oui, des moches qui sont belles, ça existe, il suffit juste de les regarder plus loin, derrière leur physique apparent. Mademoiselle nous attire à une table, loin dans le fond de cette salle bondée. À table, elle sort un collier de cuir, Béa lui tend docilement son cou. Mademoiselle le fixe avec tendresse, y ajoutant encore une longue laisse qu’elle fixe à un anneau au mur, derrière nous. Déjà, sa main gantée presse mes cuisses, remontant là où il doit y avoir une tache sombre. Celle de mes désirs, de mes envies qui transpirent à travers le tissu de mon pantalon. De ma détresse aussi, celle de l’ignorante oie blanche. Elle caresse longuement mon entrecuisse trempe. Puis, regardant ses doigts, elle les frotte entre eux avant de les poser sur mes lèvres. En le fixant, comme droguée ou hypnotisée par son pouvoir sur moi, je les lèche de ma langue tout en fixant son regard de feu. J'ai sa main dans les miennes, je me sens bizarre. Je me sens désormais incapable de refuser quoi que ce soit à cette femme. Béa semble aussi sous le charme de ma petite prestation, elle me sourit amoureusement.
    
    Nous avons bu un verre avant que Mademoiselle ne m’invite à danser un slow. La peau nue de ma poitrine contre le cuir et le latex qui composent sa tenue, je me sens merveilleusement bien. Et ça, même si j'ai le sentiment d'être envoutée, emprisonnée, dominée, entièrement sous l’emprise de son regard, de sa prestance, ...
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