1. Berlin, son histoire, ses vices 3


    Datte: 02/10/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Charime, Source: Hds

    ... pour cette dominatrice, elle s’est soumise à elle en renonçant à sa liberté. J’en suis tout émoustillée autant qu’époustouflée par cet aveu. Je ne suis pas au bout de mes surprises. Dans un coin du restaurant, il y a une cage. Une femme y est enfermée par sa Maîtresse. Elle fait en sorte que la tête de sa soumise dépasse au-dessus de la cage à travers une sorte de carcan. Puis, après l’avoir entièrement immobilisée, elle lui tond ses cheveux jusqu’à la raser entièrement devant toute l’assistance et même ses cils y passent. Je dois réellement faire tache, parce qu’à voir ceux qui guettent mes réactions, je ne dois pas passer pour une habituée, c’était clair et net.
    
    Au dessert, je recule la chaise libre près de moi et, fixant cette domina. Puis, à la manière de ces vieilles bourgeoises de la haute qui appellent leur petit chienchien, je tapote sur la chaise en fixant cette dominatrice. Chatte en chaleur et avide de chair fraiche, elle vient à nous. Je ne sais pourquoi, mais j’ai, là, à ce moment précis de ma vie, une furieuse envie de ces deux femmes, une envie aussi folle que démesurée. Si Béa est une soumise, l’autre, dont j’ignore encore son nom, est une dominatrice pure jus. Ça, je le sais désormais. Pour me le prouver, elle prend ma main, celle qui tapotait sur la chaise et me la serre très fort, au point de me faire grimacer de douleur sans que je ne baisse mon regard. Cela a dû lui plaire, sa caresse de latex sur ma joue me fait un effet bœuf, un effet dont les ...
    ... conséquences ruissèlent déjà dans ma culotte. Béa lui présente ses hommages appuyés, baisant humblement sa main. Après un moment encore, Béa et la domina m’invitent à les suivre dans un autre lieu hautement plus fétichiste et entièrement au féminin, lui.
    
    Là encore, au coin d’une rue, plaquée sous une sorte de porte cochère, je suis embrassé goulument, mais par la dominatrice. Mademoiselle Janice n’est pas femme à s’en laisser compter quand elle embrasse, c'est tout ou rien. Surtout quand un homme lui pose sa main violemment sur son cul. Le pauvre, il reçoit sa juste récompense séance tenante et entre ses cuisses. Il tombe à genou, le souffle court. Je suis prise d’un fou rire en voyant cette scène, Béa rit avec moi, appuyée l'une contre l'autre. En se retournant vers nous, Mademoiselle Janice me gifle avec violence, interrompant brutalement mon fou rire. Je reste hébétée face à cette gifle, ma main reste sur ma joue endolorie. Pourtant quand elle caresse ma joue, sans me comprendre, j’embrasse et lèche le creux de sa main toujours gantée de latex. Sans le savoir, je viens de me donner à elle. Elle vient de m’apprivoiser, de me capturer. Elle me domine de la tête au pied, c’est clair, net et sans bavure, subjuguée que je suis. Elle m’impressionne, je me sens toute petite devant elle et pourtant j’aime cette sensation d’appartenance. Je me sens incapable de lui échapper désormais. Non, ce n’est pas vrai, je mens, je n’ai plus l’envie de lui échapper, ce qui est totalement ...
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