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La bohême
Datte: 30/09/2018, Catégories: fh, prost, caférestau, voiture, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme Oral jeu, nostalgie, jeux, Auteur: Sire Fox, Source: Revebebe
... porte de Pantin. Rendez-vous fut pris pour un jeudi soir ; il nous fallait éviter les sorties du week-end, toujours dans notre souci de discrétion. Jeudi soir vingt heures, j’attends Bérengère. Je suis fébrile ; malgré une description sur le minitel, nous ne nous sommes jamais vus, jamais parlé. Je sais quelle est rousse (naturelle), 1,65 m pour 56 kg, les cheveux courts, 32 ans, et c’est tout. Mon imagination a fait le reste, mais je ne suis pas très bon à ce jeu-là et je pourrais ne pas la reconnaître. Nous avons rendez-vous dans un café à proximité du restaurant. Si le feeling passe, nous y allons ; sans cela, chacun rentre chez soi… Vingt heures dix ; une rousse en imper beige descend d’un taxi, entre dans le bar. Elle est ravissante ; d’un coup, le stress monte en moi. Je suis à une table près de l’entrée ; elle me voit, s’approche, se présente : — Je suis Bérengère. — Enchanté ; je suis Éric et je vous attendais. Elle s’installe ; le garçon arrive. — Un whisky avec glace. — Un américano. Elle est stressée, moi aussi : un verre va nous faire du bien. Le garçon revient avec nos consommations. — Le whisky pour Madame et l’américano pour Monsieur. Je lui tends un billet pour payer nos verres. Un silence s’installe ; nous buvons chacun une gorgée et j’engage la conversation : — Vous êtes ravissante ; je ne vous voyais pas ainsi, mais vous êtes charmante. — Merci. Vous n’êtes pas mal non plus. — Merci. Vous n’êtes donc pas déçue ? — Pas ...
... le moins du monde ; et vous ? — Aucunement. Vous êtes toujours prête à jouer avec moi ? — Oui, je suis là pour ça. — Bien, j’en suis ravi. Alors finissons doucement notre verre et allons-y. Nous descendons tranquillement la rue jusqu’au restaurant. Bérengère me tient la main, une main douce et chaude ; elle a besoin d’être rassurée. Le temps est clément, même si pour un mois de juin nous aurions pu espérer plus chaud. Nous arrivons au restaurant. J’ouvre la porte à Bérengère, un serveur nous accueille. — Une table pour deux personnes. Il veut nous placer près de l’entrée ; nous déclinons poliment et demandons à être dans un coin de la salle, légèrement à l’écart. Il en est surpris… Nous nous installons. Le serveur nous donne les cartes et nous propose l’apéritif ; nous acceptons. Bérengère a enlevé son imper ; elle porte un chemisier blanc classique et chic à manches courtes, une jupe droite grise (qui lui posera des soucis), des talons hauts noirs, des bas chair. — Alors, que penses-tu de notre table ? — Bien : elle est assez tranquille pour le moment et je suis à l’abri des regards au cas où… — Oui, c’est sûr. Le garçon prend notre commande et nous commençons à dîner en discutant de tout et de rien comme des amis de toujours. Les entrées passées, je sors un billet de 100 francs et demande à Bérengère ce que je peux lui acheter avec cela. Le moment de surprise passé, Bérengère me propose son soutien-gorge. Je suis d’accord avec elle ; maintenant, il va ...