1. Surprise !


    Datte: 29/09/2018, Catégories: hbi, Voyeur / Exhib / Nudisme Transexuels init, Auteur: Armel, Source: Revebebe

    ... son allure me troublait encore plus, mais je n’avais pas réussi à définir quoi exactement. Quand je regardais son visage, je sentais confusément une sorte d’indécision. Oui, c’était ça : une indécision.
    
    Malgré tout, j’étais là, ce soir, dans ce drôle de bâtiment, à l’attendre avec fébrilité. Elle m’avait très vite proposé de nous retrouver dès le lendemain. Un peu paumé en ce moment, j’ai d’abord eu du mal à y croire. Il y a pas mal de temps que ma vie ressemble plus au petit séminaire qu’à une folle soirée débridée des Mille et Une Nuits ! Tout s’est terminé sur une histoire désastreuse. Je n’y peux rien, je suis tout aussi attiré par les hommes que par les femmes. Mais ça, la dernière femme que j’ai connue, elle a très peu apprécié ! Je déambule dans les allées. Au-dessus de ma tête, clignote un néon. Cela m’agace, mais en même temps cet éclairage épileptique confère au lieu une apparence quelque peu irréelle qui ne me déplaît pas. Les rotatives ont dû s’arrêter en cours de route : il reste quelques feuilles engagées et à moitié imprimées. Des nouvelles qui ne paraîtront jamais…
    
    J’en suis là de mes pérégrinations, lorsque j’entends enfin le grincement de porte qui m’a surpris quand je suis entré tout à l’heure. Dans la pénombre qui baigne le hall d’entrée, je distingue sa silhouette inoubliable et je sens mon palpitant faire des bonds de sardines. Je sens également qu’elle joue de cette atmosphère pour faire son entrée. Ne bougeant pas, je la laisse s’approcher. La ...
    ... lumière révèle alors une robe presque semblable à celle d’hier, aux motifs floraux d’un bleu sombre. Sur elle, c’est la ligne bleue des Vosges avec toutes ses rondeurs apaisantes. Tout près de moi, il n’est plus question d’apaisement, bien au contraire.
    
    Prenant les devants, elle pose lentement son petit sac à main pour le déposer à ses pieds. Avec la même lenteur, si près que son souffle hérisse mes nerfs à fleur de peau, elle fait passer ses mains dans son dos, pour faire quoi, devinez quoi ? La fermeture est ouverte à une vitesse calculée. Les épaulettes glissent doucement sur le haut des bras pour finalement laisser la poitrine nue dessous s’exprimer dans toute sa plénitude. Les seins, massifs et sûrs d’eux, semblent apprécier le traitement que les fines mains lui infligent. Ils n’avaient pas besoin d’elles pour défier les lois de la gravité, mais seulement pour redresser fièrement les tétons durs sur leurs larges disques bruns. Ce sont mes lèvres qui s’en emparent alors. Le premier gémissement s’échappe des siennes et la cambrure de ses reins prend des proportions inquiétantes. Elle se donne, complètement. D’une main sur ses reins, je lui évite de tomber à la renverse. De l’autre, je m’empare de la douceur de son ventre. Je sens les oscillations que lui imprime sa respiration désordonnée.
    
    Plus bas, je sens autre chose, une chose à laquelle, je me rends compte maintenant, je m’attendais. La robe s’est redressée anormalement, tendue visiblement par un organe qu’on ne ...