1. Surprise !


    Datte: 29/09/2018, Catégories: hbi, Voyeur / Exhib / Nudisme Transexuels init, Auteur: Armel, Source: Revebebe

    Un silence inhabituel règne dans l’atelier de cette imprimerie perdue au fond d’un quartier délabré de la ville. Il semble que les machines n’ont pas tourné depuis de nombreuses années. Une couche de poussière impressionnante recouvre le métal des mécaniques endormies. Je n’avais jamais mis les pieds dans cet endroit avant ce soir. Je connais pourtant bien le quartier, et malgré mon attirance pour ces endroits, perdus dans les cours reculées, c’était une véritable découverte pour moi.
    
    Pourquoi m’avoir donné rendez-vous ici, à cette heure ? Je ne la connais que depuis hier, quand je l’ai rencontrée dans cette soirée de merde chez un collègue. Je m’ennuyais ferme quand elle est apparue, en retard d’une bonne heure. La porte s’est ouverte et elle est entrée, se mêlant aux convives éparpillés dans le salon. Elle ne marchait pas, elle flottait dans cet air saturé de discussions stupides et engluées dans les lieux communs de circonstance. Quelques sourires, quelques bises sur des joues, et moi, dans mon coin, les yeux fixés sur elle, avec certainement l’air le plus idiot qui fût. Si elle paraissait si légère, pour ma part je sentis la densité de mon corps prendre des proportions mégalithiques. Je crus un moment que la pièce avait rétréci, se réduisant à sa plus simple expression et que tous les invités, hormis elle et moi, s’enfonçaient dans les murs mouvants qui étouffaient tous les sons parasites qui en émanaient jusque là.
    
    De debout, je passais assis, et lorsque je voulus ...
    ... poser mon verre sur la table basse, une erreur de jugement de plusieurs centimètres le fit choir sur la coûteuse moquette et le contenu s’y répandit lamentablement. C’est ce qui avait attiré son regard. Elle avait simplement tourné la tête, avant de faire tourner la mienne, la prunelle de ses yeux d’abord attirée par la petite mare puis s’orientant ensuite vers les miennes, dont l’état devait être incertain. Elle sourit, mais il ne s’agissait pas du sourire moqueur auquel j’aurais pu m’attendre. Non, un sourire plein, entier, offert comme un ciel d’argent.
    
    Lorsqu’elle s’est approchée pour venir s’asseoir à côté de moi, j’ai cru un instant que ce diabolique canapé allait m’absorber tout entier pour me digérer avec voracité. Alors que je prenais garde de me défendre contre l’appétit féroce de ce meuble infernal, elle avait entamé la conversation, les présentations, et tout et tout… Jamais la moindre banalité dans ses propos, pas une fois. Dans les miens, en revanche, je ne sais plus trop… Une ou deux fois, elle s’était levée, me permettant d’admirer tout son corps et la fine enveloppe de tissu dont il était recouvert. La robe d’été légère, à mi-cuisses, voletait à chacun de ses mouvements. Ses cheveux châtain roux, très longs, indiquaient comme un panneau signalétique le bas de son dos extrêmement cambré. Si l’on suivait cette direction, on parvenait dans une région aux rotondités stupéfiantes, dont je n’avais jamais connu l’équivalent dans mon existence. Quelque chose dans ...
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