La Révélation de Sophie (8)
Datte: 05/02/2018,
Catégories:
Zoophilie,
Auteur: blueyes, Source: Xstory
Avec l’assouvissement sexuel, le mirage de la transfiguration de l’ange en animal s’estompa. Il avait recouvré forme humaine et renoué avec son impassibilité déconcertante.
Pour ne pas écraser Sophie, d’une impulsion, il entraîna leurs deux corps enchevêtrés, ils roulèrent sur le lit et la jeune femme se retrouva au-dessus du mâle. Leurs chairs agglutinées par la sueur, ils semblaient indivisibles.
En roulant, ils avaient libéré l’endroit de la défloration ; Sophie s’était abondamment répandue sur le drap immaculé et l’acte sacré était stigmatisé d’une large auréole de jus de jouissance, elle-même éclaboussée en son cœur par le sang de la virginité perdue.
Sophie s’appelait tendresse. Elle était lovée de toute son étendue, comme une chatte amoureuse et éperdument reconnaissante, contre son amant aux muscles d’acier et à la pilosité luxuriante. Le contraste de la peau au hâle printanier avec cette carne - si coriace et si broussailleuse que la réminiscence bovine, tel un rêve tenace, persévérait encore - jouait catégoriquement en faveur de la sensualité féminine. L’entremêlement des lianes fines de la chevelure noire que berçait la plage paradisiaque du dos, la vague enchanteresse du creux des reins et la dune d’un somptueux cul immaculé (car phénomène incroyable : les stigmates des lanières en cuir s’étant, comme par miracle, évanouis, la chair moelleuse de l’arrière train était maintenant vierge de toute marque de fouet) dessinaient, sous la lumière crue des ...
... projecteurs, les contours d’un paysage au lyrisme exaltant… Et très pourvue en érotisme torride ; la queue de l’ange était toujours partiellement fichée dans le con luisant de mouille et dégorgeant de foutre ; même en semi-repos la longueur du serpent de chair restait impressionnante ; ce trait d’union confirmait la démesure du coït.
Les caméras (toujours invisibles) surplombaient le couple, elles filmaient en tournoyant au-dessus des deux corps enlacés et les images immédiatement projetées sur l’écran géant décuplaient la vertigineuse sensation de ferveur. Les paralytiques d’un côté, Phil de l’autre, tous étaient spectateurs de la communion entre la jeune femme et l’ange. La conversation des deux protagonistes porta justement sur cette stupéfiante absence d’intimité :
" Je me suis donnée à vous comme en spectacle et devant tous ces hommes. Comment ai-je pu faire ça ? Je suis habituellement si pudique.
— Votre don n’en a que plus de valeur. Vous n’imaginez pas encore à quel point ils vous en seront reconnaissants. Vous le constaterez très bientôt.
— Nous n’en avons donc pas fini ?
— Votre abandon, aussi intense soit-il, n’est encore que partiel. L’inestimable reste encore à accomplir. Mais seulement si vous le désirez. "
Sophie répondit par un long soupir fusionnel. Le mâle protecteur l’enlaça avec ses bras et, dans le même élan réconfortant, son emblème viril s’enfila de quelques centimètres supplémentaires dans la niche aussi gluante qu’accueillante. Remplie par ...