1. Label Bouchère


    Datte: 26/09/2018, Catégories: fh, fhhh, fplusag, couple, extracon, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral préservati, pénétratio, confession, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... cinquante ans. Bon, cinquante-deux. Nous avons quand même eu de la chance puisqu’on nous a mis en retraite anticipée. Du coup, on a vendu la maison et le fonds de commerce, ils en ont fait une banque, figure-toi, et on est venu s’installé ici. Le truc qui me console, c’est que les clients de cette grande surface ont été voir ailleurs, nos remplaçants étaient des bras cassés.
    — Maigre consolation…
    — Bof, c’est la vie. Le plus amusant, c’est qu’ici, pendant quelques années, Julien et moi, nous avons pu faire quelques remplacements, ça mettait du beurre dans les épinards.
    
    J’imagine très bien la chose. Je souris :
    
    — Monsieur à la découpe et vous au comptoir ?
    — On ne change pas une équipe qui fonctionne bien.
    
    Je me tourne vers Joëlle :
    
    — Un truc m’étonne, ma chérie : je ne me souviens pas d’avoir vu un enfant dans la boucherie… Faut dire que nous ne sommes restés que trois ans à Corbrecourt.
    — Je pense que c’était l’époque où j’étais souvent en pension.
    — Ah, OK.
    
    Je ne vais quand même pas avouer que, même si j’avais vu une fillette derrière le comptoir, je ne suis pas certain d’en avoir gardé le moindre souvenir, j’étais alors trop préoccupé par les appas de Madame sa mère. De plus, je m’aperçois qu’il m’est définitivement interdit d’en parler à Joëlle, car celle-ci n’apprécierait pas beaucoup d’être un substitut, surtout vis-à-vis de sa génitrice. Je reconnais que mon attirance pour elle est liée à sa forte ressemblance avec la belle bouchère de ma jeunesse, ...
    ... mais ce que j’éprouve pour elle actuellement dépasse le fait qu’elle soit un sosie.
    
    Tout le reste de la journée, je fais attention à ce que je dis, et malgré ma joie d’avoir revu le fantasme de mes jeunes années, je suis content quand nous partons de chez les parents de ma chérie. Aussitôt dans la voiture et après les bye-bye de circonstance, Joëlle me questionne :
    
    — C’est dingue, ça ! Tu allais à la boucherie de mes parents ?
    — Oui, si je ne dis pas de bêtise, je devais avoir dans les treize ans quand je suis arrivé à Corbrecourt.
    — Je vois que ma mère t’a laissé un souvenir impérissable.
    — Tu sais, dans un petit village, tout le monde connaît tout le monde. De plus, à l’époque, les grandes surfaces ne pullulaient pas dans le coin… Si j’ai bon souvenir, il y avait une boulangerie, une boucherie et une épicerie, sans compter quelques cafés. Pas plus.
    — Moui…
    
    Je sens que Joëlle est dubitative, je ne voudrais surtout pas qu’elle soupçonne un commencement de vérité. Hélas pour moi, elle continue sur sa lancée :
    
    — Quand nous nous sommes rencontrés, tu as dit que j’étais la femme de tes rêves…
    — Tu es toujours la femme de mes rêves…
    — T’es sûr de ne pas avoir fantasmé sur ma mère ?
    
    Je soupire :
    
    — Ma chérie, j’avais quel âge à l’époque ? J’étais plus intéressé par les petits soldats, le foot, la télé et les copains que par les femmes matures qui auraient pu être ma mère !
    — Moui…
    — De plus, si je ne peux pas nier une certaine ressemblance, tu n’es pas ta ...
«12...181920...24»