1. Les Parques 7 & 8 /8


    Datte: 25/09/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, uniforme, noculotte, Masturbation Oral policier, vengeance, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... je le regrette, mais… donc, euh…, on peut fixer 10 h ?
    
    Tenant son rôle, Amélie fait la moue, secoue la tête avant de proposer, tout sourire :
    
    — 10 h 30 ? Ce serait parfait
    — Soit, je me le note, 10 h 30, valide-t-il en se tapotant la tempe avec son index.
    
    L’homme s’approche un peu plus du lit, qu’il examine avec soin.
    
    — Je voulais vous rassurer. Contrairement à ce qu’on dit bien souvent, les enquêteurs de l’IGPN. Ne sont pas recrutés dans les rebuts des services opérationnels. Bien au contraire. Ces agents ne sont pas les bourrins obtus, idiots et vicieux que l’on montre au cinéma et la télé. Surtout pas moi !
    
    Ben tiens, pense Amélie, t’es rien qu’un sale flic !
    
    Flic, Amélie utilise rarement ce terme. Trop respectueuse de l’Institution, aimant son métier, elle réserve ce terme, toujours précédé ou suivi d’un qualificatif bien senti, aux quelques éléments de sa connaissance qui s’avèrent être cons, vicieux, brutaux ou ripoux.
    
    Et pour elle, Sidah coche au moins les deux premières cases dans la liste.Peut-être trois d’ailleurs, et pour la dernière, je lui laisse tout juste le bénéfice du doute.
    
    Ce ripou-là n’est pas un flic véreux qui touche des pots-de-vin, ou extorque des commissions en échange de protections plus ou moins réelles. Ce ripou est un salopard de flic qui profite de son autorité et son pouvoir pour obtenir des faveurs sexuelles. C’était bien en tout cas la réputation de Sidah lorsqu’il était à la Brigade des mineurs. Des mineures, ...
    ... immonde salaud !
    
    Amélie s’en veut un peu de cette réaction épidermique à l’encontre du bonhomme, rien n’a jamais été prouvé à l’époque. Sans doute très prudent et très persuasif à l’encontre des jeunes délinquantes… Par contre, une mauvaise cabale paraît se monter contre lui depuis une affaire concernant une jeune gardienne de la paix qu’il aurait un peu trop rapidement blanchie d’une accusation de brutalité policière. Certes, l’accusation était totalement fantaisiste, mais largement suffisante pour qu’un tordu comme lui puisse impressionner et apeurer la toute jeune femme. Certains se sont étonnés de la célérité qu’il avait mise à classer le dossier sans suite et en déduisaient que le capitaine avait très bien pu obtenir les faveurs escomptées par le biais d’une affaire montée de toutes pièces dans cet unique but… Il se chuchote que la jeune femme serait allée s’ouvrir de tout ça auprès d’un substitut…
    
    Quoi qu’il en soit, le bonhomme n’est pas en odeur de sainteté et d’aucuns tablent sur sa bêtise pour faire un faux pas. Car, qu’il soit con, ça, c’est une certitude établie !
    
    — Vous savez, je ne suis pas là pour vous enfoncer. Je suis au service plein et entier de la vérité, l’unique vérité. J’ai lu le dossier, et sachez que je comprends tout à fait votre désir de vengeance, quel salopard ce baveux ! Mais… même en écartant l’accusation extrême, ce qui, j’en suis in-ti-me-ment persuadé, vous sera évité, il reste malgré tout pas mal de détails qui jouent en votre ...
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