Les Parques 7 & 8 /8
Datte: 25/09/2018,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
uniforme,
noculotte,
Masturbation
Oral
policier,
vengeance,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... fofolle qui avait traversé la moitié du parking à reculons en lui envoyant quarante mille baisers au moins, jusqu’à se retrouver affalée sur le capot d’une voiture malgré les grands signes qu’elle lui avait adressés pour la prévenir !
Et puis Antonin bien sûr. Démarche lourde, tête baissée, qui avait attendu d’avoir ouvert sa portière pour enfin, relever le museau et lui adresser un discret salut. Ce grand bêta était resté immobile ensuite, pendant plusieurs secondes, à la regarder, cherchant sûrement quel autre signe il pourrait faire, mais trop timide sans doute pour lui souffler un baiser de loin. Alors, avec un dernier geste de la main qui ressemblait plus à l’expression d’un dépit qu’à un salut, il avait disparu dans sa voiture.
Amélie était restée longtemps, debout aux fenêtres, après son départ.
Elle n’avait, de toute façon, rien d’autre à faire.
Et les heures s’étaient écoulées lentement avant qu’elle ne décide de s’allonger sur son lit. Mais le sommeil ne venait pas.
Trop d’excitation, trop d’interrogations, trop d’incertitudes.
Et puis le bruit incessant du côté des cellules de garde à vue et de dégrisement.
Les allées et venues dans le couloir, le bruit de portes qu’on ouvre et referme bruyamment, les cris, les appels, les suppliques, les insultes et borborygmes proférés par des poivrots éméchés. D’autres personnages arriveront tout au long de la soirée, de plus en plus alcoolisés, de plus en plus bruyants, de moins en moins canalisables par ...
... les gardiens fatigués. Viendra ensuite le tour des tapineuses, hystériques, avec leurs clients, d’abord timides et muets, mais qui donneront de la voix plus tard, pour protester, en vain, de leur innocence et exiger que l’on appelle pour eux un vague conseiller municipal de leur connaissance.
Il ne faut pas s’attendre à ce que les environs soient calmes avant 4 heures du mat’.
Là cependant, d’autres bruits se font entendre. Amélie fixe la cloison du couloir, des pas se sont approchés de sa porte, quelqu’un fouraille dans la serrure.
— Bonsoir très chère !
Amélie s’est redressée d’un bond sur son lit. Elle a reconnu l’homme. Comme son visage traduit son visible ahurissement, celui-ci s’empresse de s’expliquer, tout en re-verrouillant la porte.
— Soyez sans crainte, c’est juste une visite de courtoisie ! Et restez assise !
Amélie n’avait aucunement l’intention de se lever.Pour saluer ce con, et quoi encore !
— Juste une visite de courtoisie, répète le capitaine Sidah en tournant sur lui-même et en examinant avec soin le plafond de la pièce.
Rassuré par ce qu’il a vu, ou plutôt, par ce qu’il n’y a rien décelé, il fait un pas vers Amélie.
— Nous nous verrons, officiellement, demain matin, 9 h, si cela vous convient !
Le ton exagérément mielleux horripile Amélie, mais elle entre dans son jeu :
— Aïe, minaude-t-elle, c’est que j’ai… un brunch prévu à cette heure-là, avec Monsieur le Procureur Bazin…
— Ma foi, je n’y suis pas convié ; notez bien que ...