1. Les Parques 7 & 8 /8


    Datte: 25/09/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, uniforme, noculotte, Masturbation Oral policier, vengeance, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... lèvres nacrées incroyablement foisonnantes qui se développent en corolle, son pistil surprend par sa taille inhabituelle, par son arrogance à se dresser, insolent et dominateur ! Bérénice admire sa gangue épaisse et ronde, s’étonne encore et toujours de ce drapeau, de cet étendard orgueilleux qui expose son gland brillant sur sa hampe plissée. Une mini-bite, quasi incongrue, furieusement aguichante.
    
    Irrésistiblement attirée, la jeune femme approche ses lèvres frémissantes du guignol érigé, le frôle délicatement, précautionneusement. Elle ressent dans ses mains les effets dévastateurs de ces approches furtives, chacune des secousses sismiques qui électrisent son amante. Implacable, elle veut prendre le contrôle absolu et enferme tout à coup le champignon amoureux dans sa bouche où sa langue, experte et dépravée affole le lutin décapuchonné. Amélie tremble entre ses mains, sursaute, se cabre, tente autant d’échapper à la langue affolante qu’elle ne s’applique à en garder le contact, acceptant le traitement qui la dévaste.
    
    Pour assurer son emprise totale, parfaire son pouvoir absolu sur sa tendre victime, lui faire perdre définitivement pied et l’expédier dans les limbes d’un enfer chatoyant, Bérénice abandonne les hanches soumises pour plonger, et son pouce dans la figue baveuse, et son majeur dans l’entrée interdite.
    
    Ainsi prisonnière dans cet étau d’amour et le clitoris submergé, Amélie explose en vol, rit, crie, sanglote, tremble et s’affaisse doucement. ...
    ... L’orgasme la propulse à des années-lumière, mais son corps s’effondre sur la main de sa délicieuse tortionnaire.
    
    Et quand le plaisir commence à peine à refluer, quand Bérénice l’a finalement libérée de sa pince diabolique, assise au sol, sans force ni conscience véritable, elle accepte les lèvres de sa maîtresse pour lui donner en partage les derniers souffles du bonheur qu’elle vient de lui offrir.
    
    23 septembre – 22 h 35
    
    Malgré la lumière crue et froide des néons, Amélie s’est assoupie.
    
    Vaguement assoupie.
    
    Disons qu’elle somnole.
    
    Elle ne dort que d’un œil, attentive aux bruits environnants. En début de soirée, elle a observé le ballet des voitures se dégageant plus ou moins adroitement de leurs places de stationnement. Plusieurs fonctionnaires, qu’elle n’a pas toujours reconnus, lui ont adressé de rapides signes de soutien et d’encouragement avant de s’engouffrer dans leurs voitures. Et puis, elle a aperçu ses collègues, parmi les derniers à partir. Bertin et Delmotte, raccompagnant une femme à la démarche hésitante qui, dans un élan inattendu, les avait étreints l’un et l’autre avant de les quitter. Et après qu’elle fut partie, les deux s’étaient tournés vers ses fenêtres et avaient agité vigoureusement leurs bras et poings fermés, pouces levés en signe de victoire. Et Lacheneau, toujours empêtré dans ses grands bras et qui ne lui avait adressé qu’un bref salut, presque furtif, maladroit, mais qui l’avait profondément touchée. Et Bérénice évidemment, exubérante ...
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