Les Parques 7 & 8 /8
Datte: 25/09/2018,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
uniforme,
noculotte,
Masturbation
Oral
policier,
vengeance,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... donner de véritable description de son agresseur à part sa grande taille et un air méditerranéen, pas magrébin, mais méditerranéen. Son patron, témoin de l’agression depuis la fenêtre de son bureau, n’a pas pu nous en dire plus.
Amélie s’adosse à son siège : elle voulait du neuf, elle est servie ! Abasourdie certes, vexée d’avoir été menée en bateau, mais les neurones mobilisés. Tout, donc, était du flan ! Elle se rend compte que le PC, souvent allumé, affichant des contrats, des tableaux Excel, et autres agendas, n’était qu’une façon subtile d’ancrer dans son esprit la pseudo-identité et le statut professionnel imaginaire de Martial ! Martial ?
— Quelle est votre réaction capitaine Letellier ? lui demande Bazin.
Amélie prend quelques secondes avant de répondre :
— J’en pense que j’ai été roulée dans la farine, comme une débutante. Qu’il a été très fort ! Je ne me cherche pas d’excuse, mais quand je pense qu’il m’a lui-même demandé si je n’avais pas de nouvelles au sujet de « son car-jacking », je me dis qu’il a eu un sérieux culot ; car évidemment, je me suis renseignée, auprès de la Gendarmerie de Paissy ! Chapeau bas ! L’agresseur qui…
Amélie est interrompue par le Commissaire divisionnaire :
— Attendez, capitaine, vous nous confirmez ainsi que cet homme, votre ex-ami, est bien l’agresseur du vrai Martial Maurel et qu’il en a usurpé l’identité. Dites-moi aussi qu’il chausse du 47 et…
— Je ne lui ai jamais acheté de chaussures, reconnaît Amélie avec un ...
... pauvre sourire, mais il chausse grand, 47 peut très bien être sa pointure, oui, certainement. Et si je vous dis que j’ai fait la connaissance de cet… homme à la cafétéria de l’hôpital, donc, juste après mon agression par Veillefonds et mon accident, comme on sait que le second violeur marchait dans les pas de l’avocat pour profiter de ses… forfaits, vous aurez compris que cette rencontre n’était en rien un fait du hasard !
Levant la main, index pointé, elle exprime sa volonté de continuer :
— Il est clair qu’il a largement eu la possibilité de cloner mon téléphone et donc de connaître nos plans concernant Veillefonds, en particulier le détail de l’opération… « Trouillomètre ». Et puisque son job était bidon, son emploi du temps l’était tout autant ! Donc pas d’alibi : pas de Salon de Francfort ! Au contraire ! Et je ne parle pas de la clé du loft « disparue » de mon trousseau ni de la fable du canard tournant, ni du pseudo cambriolage de l’appartement et du vol de… sous-vêtement. Tout colle ! Mais beaucoup d’autres points restent à éclaircir dont deux questions principales : Un, quelle est sa véritable identité et deux, pourquoi s’en est-il pris à Veillefonds ?
Après un grand soupir et un geste de dépit, Amélie conclut :
— Concernant sa véritable identité, à part dresser facilement un portrait-robot détaillé et parfaitement ressemblant, je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus…
Le commissaire Bordieux se lève alors. Tout le monde a vu, quelques minutes ...