Les Parques 7 & 8 /8
Datte: 25/09/2018,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
uniforme,
noculotte,
Masturbation
Oral
policier,
vengeance,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... Procureur Bazin, qui s’attendait à cette réaction, lui tapote gentiment sur le bras pour la rassurer.
— Nous avons évidemment insisté, mais l’homme a continué d’affirmer ne pas la connaître ! Le capitaine Lacheneau lui alors demandé s’il résidait bien au 66 Boulevard Rocheplatte à Tours. Mais là encore, l’homme l’a coupé avant la fin de sa phrase : « J’habite 1, rue de la Brossadière à Chanteau ». Là encore, le capitaine a insisté, mais monsieur Maurel a alors expliqué : « Nous avons construit il y a trois ans, et même si je gagne bien ma vie, nous n’avons pas les moyens, ni le besoin d’ailleurs, d’acheter ou de louer un appartement en ville ! » J’ai alors demandé au témoin d’expliciter le « nous » qu’il employait : « Nous, ma femme et moi ! Je suis marié, et nous avons trois enfants ».
— Vous avez dû être surprise par ces déclarations ? demande le Procureur Bazin.
— Oui, bien sûr, répond Bérénice, et… en fait, non, pas tant que ça ! Ma toute première et vraie surprise, je l’ai ressentie lorsque Martial Maurel nous a rejoints dans le couloir ! Je connais bien la capitaine Letellier et même si je n’avais jamais vu son ami ni de visu ni en photo, lorsqu’il s’est présenté à nous, je me suis vraiment des questions. Je ne m’attendais pas en effet à me retrouver posée face à un bonhomme rondouillet, roux, poil-de-carotte, grosses lunettes, sympathique au demeurant, mais qui ne correspondait absolument aux quelques indications qu’Amé… que la capitaine Letellier avait pu me ...
... donner de lui. Enfin, bon, pour en revenir aux faits, nous lui avons demandé son emploi du temps pour la soirée du 21 septembre, il nous a alors répondu qu’il se trouvait ce soir-là sur le stand de sa société, dans le cadre d’un salon professionnel à Francfort, en Allemagne, salon qui s’est achevé ce lundi soir 21 septembre à 20 h. Son retour en France a eu lieu le lendemain matin en compagnie de son patron et de plusieurs autres personnes. Un emploi du temps immédiatement confirmé par le PDG de l’entreprise qui nous avait rejoints, suite à un signe que lui avait adressé monsieur Maurel à travers la vitre. Monsieur Merlot a indiqué qu’une vingtaine de membres de son personnel pourraient confirmer cet emploi du temps. À ce stade, nous n’avions plus qu’à nous retirer, mais nous avons posé une dernière question.
Lacheneau se lève une seconde :
— Pas nous, elle, je tiens à préciser que c’est le lieutenant Nguyen qui a eu cet excellent réflexe !
Rougissante, Bérénice s’explique :
— J’avais remarqué que les documents d’identité présentés par monsieur Maurel étaient tout à fait neufs. Je lui ai donc demandé si, par hasard, il n’avait pas égaré ses papiers au cours des semaines ou des mois précédents. Monsieur Maurel nous a alors raconté avoir été victime d’uncar-jacking, sur le parking de l’entreprise, quelques mois plus tôt. Outre ses papiers d’identité, on lui avait également dérobé son ordinateur portable professionnel et son téléphone. Il n’a malheureusement pas pu nous ...