Moi, Aline, une femme différente (7) - Histoires de Sexe

Moi, Aline, une femme différente (7)

... Gaëlle prenait son pied dans la salle de bain. Je me levai et allai voir, Sui Wha, à genoux dans la baignoire, était en train de lécher sa supérieure qui était debout devant elle. Je filai chercher mon appareil photo et pris plusieurs clichés de ces beautés noire et jaune. Voyant cela, mes chéries vinrent aussi voir. Le tableau était vraiment ravissant.

Nous les laissâmes partager encore ce moment avant d’envahir la salle de bain à notre tour. Comprenant le message, elles finirent leur toilette pendant que nous faisions de même, nous relayant entre la douche et le maquillage. Il aurait fallu installer un distributeur de ticket à l’entrée de la pièce. Mais nous finîmes par être prêtes. C’était le moment du repas de midi.

Gaëlle, en bonne cheffe qui connaissait le secteur, prit les choses en main. Elle nous conduisit pour commencer au restaurant de l’hôtel, nous disant qu’il était très bien. En passant, elle prit avec elle un plan de la ville à la réception. Pendant le repas, elle nous proposa d’aller en ville pour visiter un peu. Elle avait remarqué que nous étions toutes quatre bien chaussées et prêtes à marcher.

Quand elle parla de musées ou d’autres lieux culturels, elle comprit vite que ce n’était pas forcément notre tasse thé. Aussi nous proposa-t-elle une grande promenade et d’aller voir quelques lieux historiques. Ce qui nous allait fort bien à mes chéries et moi. Sui Wha quant-à elle, suivrait avec plaisir, car avec nous elle avait déjà découvert tant de ...

... choses, qu’elle souhaitait mieux nous connaître.

Nous partîmes donc après le repas pour visiter. Durant la promenade, nous discutâmes de nos vies respectives. Gaëlle avait découvert le libertinage avec son époux actuel. Au début, elle était réticente. Elle accepta une première sortie dans un club très sélect. Après avoir découvert le respect et l’ouverture d’esprit que ça demandait, elle dût admettre que c’était quelque chose de plaisant. Elle admettait que dans certains clubs ça pouvait être différent, mais dans celui qu’elle fréquentait avec son époux, tout le monde était très respectueux des autres. Et les propriétaires des lieux y veillaient, ils avaient d’ailleurs viré deux hommes qui avaient tendance à trop boire et à chercher querelle trop souvent. Leurs épouses continuaient d’ailleurs à venir de temps en temps, pour les punir de leur comportement.

Sui Wha, quant-à elle, aimait les voyages et les langues. Hôtesse de l’air était un métier idéal pour combiner le tout. Elle nous apprit qu’outre le français, l’anglais et le chinois, elle parlait aussi le japonais, l’arabe et le russe, elle se débrouillait aussi en espagnol et en portugais, mais pas au point de tenir une conversation. Gaëlle répondit en riant que c’était pour cela que la petite chinoise était si doué de son muscle buccal... ce qui nous fit bien rire toutes les six.

Nous passâmes l’après-midi à promener, voir la ville et échanger sur nous. Nos hôtesses apprécièrent l’histoire de notre association et ...