1. Le TGV de 15 heures


    Datte: 20/09/2018, Catégories: fh, hagé, fagée, inconnu, hotel, train, fsoumise, hdomine, extraconj, Auteur: Cedral, Source: Revebebe

    ... assises, reprit le dialogue :
    
    — Cher monsieur, je crois que nous avons eu le temps, et la possibilité, de nous observer l’un l’autre et tout me porte à croire que nos pensées sont orientées vers la même chose. J’ai voulu, en me faisant offrir ce café par vous, vérifier de plus près qu’il n’y avait aucune contre-indication manifeste. Vous me semblez, ma foi, assez bien fait, d’une proximité agréable, voire même un peu plus, alors ne tournons pas autour du pot, si vous me permettez l’expression. Notre train arrive à la gare de Lyon à 15 h alors, si vous le voulez, mais à trois conditions qu’il vous faudra accepter, je suis prête à passer un moment avec vous, et compte-tenu de ce que votre question de tout à l’heure laissait supposer, nous n’avons aucune espèce de doute sur la nature de ce moment. Je vous laisse réfléchir pendant que nous allons regagner nos places assises. Vous m’y donnerez votre réponse.
    
    Ils regagnèrent leur wagon ; elle fit un petit détour par les WC avant de le rejoindre à leurs places.
    
    — Afin, si nécessaire, d’apporter des éléments complémentaires avant que vous n’apportiez votre réponse, je veux vous donner un élément de décision complémentaire, lui sourit-elle en posant devant lui sur la tablette le collant qu’elle venait d’enlever dans les toilettes. C’est la réponse à votre question précédente.
    
    Il l’examina, avec délicatesse, mais précision, à la fois par le toucher, la vue et l’odorat et jugea que, bien qu’il s’agît de collants, ...
    ... l’ensemble était de bon goût et pas de nature à le faire maintenant reculer.
    
    — Bien entendu, continua-t-elle, je devine que vous pouvez être déçu par cette première découverte, mais avouez que c’est quand même plus pratique pour des journées de travail. En outre, n’allez pas imaginer que je n’ai plus rien dessous, car je conserve une culotte, afin d’empêcher dans un lieu public tout accident ou inondation…
    — Quelles sont donc ces trois fameuses conditions ?
    — Il me faudra impérativement être libre à 17 h 30 exactement, car j’aurai un taxi à prendre en bas de la gare de Lyon.
    — Ceci me paraît a priori envisageable, même s’il peut arriver que cette butée constitue tout à l’heure la frustration d’une symphonie inachevée…
    — Je souhaite ensuite absolument éviter aujourd’hui, dans ce que nous aurons à faire, le tutoiement, trop rapide, trop banal et finalement trop convenu. Je sais, ou devine parfaitement, que ceci peut vous paraître étonnant mais c’est bien ma deuxième condition.
    — Chère madame, dans la mesure où cette condition, qui est la vôtre, correspond à un certain fantasme, qui est le mien, je ne verrai aucune objection à vous faire ce que j’aurai à vous faire en gardant a priori une distance verbale que compensera, largement, la proximité physique entre nous.
    
    Elle sourit devant le tact avec lequel cet homme répondait à ses aspirations.
    
    — Ma troisième condition est évidemment plus délicate à exprimer et plus longue à formuler. Mariée, vous l’avez vu, je suis toujours ...
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