Le TGV de 15 heures
Datte: 20/09/2018,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
inconnu,
hotel,
train,
fsoumise,
hdomine,
extraconj,
Auteur: Cedral, Source: Revebebe
... gentil, ne supportait pas la contradiction. Il lui fallut s’exécuter là, dans le train, comme elle aurait à le faire, c’était son souhait, le reste de l’après-midi, qui commençait bien, conformément à leurs attentes communes.
Elle retira donc ses escarpins et, à la suite quand même de quelques curieuses contorsions impudiques mais agréables au cours desquelles elle enfila une jambe, puis l’autre, elle réussit sans trop de difficultés à remonter son collant jusqu’aux genoux, puis à mi-cuisses. Le reste fut quand même un peu plus délicat. Elle dut décoller ses fesses du siège et, sous la robe, ajuster l’ensemble. Cette opération, presque animale, la lui montra dans une attitude appliquée qui contrastait beaucoup avec celle de la femme « très comme il faut » qu’il avait eu devant lui pendant tout le voyage. Il jugea toutefois l’épisode comme prometteur
Le train arriva. Ils en descendirent sans un mot et se dirigèrent, en silence, vers ces hôtels modernes et confortables qu’on trouve là, sans même sortir de la gare. Il commanda une chambre, très simplement, en la voulant spacieuse. Pourquoi donc, se demanda-t-elle ? On verrait bien…
La chambre se révéla effectivement lumineuse et grande avec, notamment, une immense table de bois dans un coin de la pièce. Petit passage, pour chacun, dans la salle de bains pour procéder aux ultimes ajustements et ablutions, qu’on sait nécessaires avant de se présenter au mieux de ses attraits.
— Je vais bien sûr, pour ce qui me ...
... concerne, tenir mes promesses mais vous-même, vous n’allez pas me vouvoyer.
— Mais pourtant, on avait bien convenu qu’on ne se tutoierait pas…
— Qui a parlé de se tutoyer puisqu’à partir de maintenant, vous allez rester silencieuse, complètement silencieuse. Je serai le seul à parler… Vous n’êtes là que pour obéir, docilement, conformément à nos accords, et vos vœux. Et pour commencer, mettez donc une couette sur cette grande table. Ce sera sûrement beaucoup plus confortable quand nous passerons à table…
Un grand mur sur un des côtés de la chambre était désespérément vide de toute décoration.
— Je trouve ce mur bien vide, ne trouvez-vous pas ?
Elle faillit répondre oubliant la consigne de silence qui lui était désormais imposée. Elle se reprit néanmoins juste à temps.« Intelligente et docile ».
Face au silence, il dut néanmoins répéter :
— Il est bien vide, ne trouvez-vous pas ?
Il avait raison de faire confiance à l’intelligence de cette belle femme qui comprit qu’elle devait s’y diriger pour meubler cette réelle absence de toute décoration. Elle s’y appuya, de dos, et il se dirigea lentement vers elle, lui déposa un très, très léger baiser sur les lèvres. Doucement, il lui prit les mains, la recula du mur, la retourna, l’écarta à un mètre environ, un peu plus peut-être, et posa ses mains en appui sur le mur de la chambre, à hauteur des épaules, distantes d’environ un mètre l’une de l’autre. Là, à la vue de ce tableau, qui commençait effectivement à prendre ...