1. COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Le parchemin diabolique (2/20)


    Datte: 20/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... lui aie acheté cette boîte en cuir, me fait prendre conscience du chemin parcouru.
    
    Le sein qu’elle me met sur la bouche est bien réel aussi je le mordille.
    
    • Tu me demandais où j’allais en me levant, à la messe, le curé s’interrogerait s’il ne me voyait pas, il serait capable de venir ici.
    
    Depuis que je te connais mieux, j’ignore pourquoi, mais tu serais enclin de te le faire.
    
    • Le vieux curé de notre jeunesse, celui qui nous faisait peur en nous promettant les flammes de l’enfer si nous avions des pensées impures ?
    
    • Lui, il y a bien longtemps qu’il est couché dans le cimetière où il enterrait ses paroissiens.
    
    Je plaisantais, il n’y a plus, ni curé, ni messe dans notre village, j’allais simplement préparer à manger.
    
    • Je vois que tu as de l’appétit pour autre chose, je veux bien revenir près de toi, dommage, tu m’as donné faim.
    
    • Quelle heure est-il ?
    
    • Presque 13 heures.
    
    Je me lève d’un bond la bousculant manquant de la faire tomber du lit.
    
    • Merde, Benoît, hier au Val de Cusance, je n’ai pas eu de réseau, il va se demander si je n’ai pas eu d’accident, il est capable d’appeler tous ses potes des hôpitaux d’ici à Dijon.
    
    Je me lève, je vais dans la chambre où je suis restée peu de temps, Martine me suit, mon portable est sur la table de nuit sous la boîte en cuir.
    
    J’ai un moment de stupeur, elle va me poser des questions sur la boîte ouverte et le parchemin que j’ai posé dessus.
    
    • Tiens, la boîte est là, tu cherchais si elle ...
    ... s’ouvrait quand tu es venue dans la cuisine boire un coup.
    
    La frayeur qui m’a pris ne dure qu’une fraction de seconde, la boîte est bien là, mais le parchemin est invisible et la boîte est sagement fermée posée sur mon portable, cette boîte n’a pas fini de me surprendre.
    
    J’appelle Benoît, j’ai son répondeur, il doit être à l’hôpital, je lui laisse un message, lui indiquant que je vais rentrer ce soir.
    
    Je prends la boîte et la place dans mon sac à main.
    
    • Au revoir ma belle, j’ai noté ton numéro sur mon portable, tient moi au courant de la suite de ta vie.
    
    Je vais regarder pour que tu puisses venir à Dijon, nous ferons venir ta fille et mon fils, si mon mari est là, pas un mot sur notre nuit d’amour, tu es dans mon cœur.
    
    • Toi aussi, bonne route, un SMS quand tu es arrivée, on reste en contact.
    
    Je reprends ma voiture, je descends jusqu’à Baumes les Dames où je prends l’autoroute.
    
    Un peu fatiguée par mon week-end, même s’il a été fructueux pour mes affaires et mes connaissances du sexe féminin, je roule prudemment.
    
    Prudemment jusqu’à hauteur de Besançon, sortie 2, où le moteur s’arrête d’un coup. Tous les voyants passent au rouge, avant de devenir tout noir, j’ai juste le temps dans ma lancée de me placer sur la bande d’arrêt d’urgence.
    
    Je mets mon gilet jaune, je prends mon portable dans mon sac et j’appelle la police, qui me dit qu'elle m'envoie le service de dépannage.
    
    La boîte mystérieuse dans mon sac est fermée
    
    En attendant derrière la glissière ...