1. Les bonheurs de Sophie(2)


    Datte: 19/09/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Modianorouge, Source: Hds

    ... de cravache. Jusqu’à combien comptes-tu aller ? Tu préfères rester ce que tu es ? Si tu ne veux pas être sauvée, rhabille-toi et déguerpie. »
    
    Il a scandé sa réplique en tapotant la cravache contre sa cuisse. Elle reste figée.
    
    - Je pourrai t’attacher, t’arracher ces vêtements ridicules. Mais je ne te forcerai jamais. Tu es libre de ne pas consentir mais tu en assumes les conséquences et tu resteras à tout jamais inaccomplie. Telle est ta volonté ? Réponds Sophie !
    
    - Non Monsieur.
    
    - Met tes bras le long du corps.
    
    Elle obéit.
    
    Il veut lui montrer qu’il n’a aucune intention de la faire souffrir. La lanière de cuir s’abat doucement sur la corbeille en tissu qui enrobe et couvre la mamelle droite. Il évite le téton. Le contact ne procure certes pas une caresse, mais c’est à peine plus qu’un effleurement. Et pourtant, elle pousse un cri de douleur. Elle exagère ! Il comprend qu’elle joue la comédie ! Les larmes emplissent les yeux d’un soudain voile automnal qui trouble sans l’altérer le rayonnement des deux magnifiques soleils bruns.
    
    « Dix coups de cravache ?
    
    - Ôhhh Mon Dieu !!! Nonnnn Monsieur !!! ça fait trop mal ! »
    
    Elle a besoin de ce subterfuge. Il retient un sourire. La situation n’est pas anecdotique. La responsabilité de Phil est énorme. Présentement, elle a besoin pour progresser de s’appuyer sur une autorité.
    
    « Débarrasse ma vue de ce soutien-gorge ridicule ! Ce geste sans conséquence t’éloigne de la condamnation, de la damnation. Abrège tes ...
    ... souffrances, avance vers la félicité. Allez ! Fais-moi confiance… »
    
    Les doigts tremblotants de la jeune fille dérapent et n’arrivent pas à dégrafer le carcan qui emprisonne ses seins. Elle renifle, ravale sans doute un peu de morve, l’eau perle sur les rives de ces paupières. Le pincement de ses lèvres par l’anxiété rétréci, un plissement sur son front qui émeut sa jeunesse, l’effort semble énorme, ainsi quel soulagement quand les bandes de tissus se défont enfin. Les bretelles glissent sur les épaules, les basques libèrent les rondeurs et leur sommité de chair à vif ; la séparation avec le soutien-gorge relève du déchirement mais le sous-vêtement l’abandonne néanmoins, livrée à elle-même, les bras en paravent devant ses seins pour masquer ses mamelons.
    
    « Autant d’histoires pour si peu ? Quelle importance démesurée accordes-tu à tes deux petits seins de rien du tout ? Es-tu si imbue de toi-même ? Tu te crois importante ? »
    
    Elle baisse la tête.
    
    « Pour l’instant tu es juste inexistante. Mais, je sais que tu dois faire un énorme effort sur toi-même. Pour te prouver que je suis compréhensif, je t’autorise à garder ta petite culotte.
    
    - Ôhh Nonnnnn… Non je ne peux pas.
    
    - TU ne peux pas garder ta petite culotte ?
    
    - MOnsieurrrrrr.
    
    Elle trépigne, on dirait presque une enfant capricieuse.
    
    « Mais pourquoi !!!!
    
    - Tu ne peux pas comprendre, Sophie. Cela te dépasse. Tu es trop ignorante. Sache jusque qu’il n’y a pas d’autre voie possible. C’est l’unique. Ardue ...
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