1. Pirates!


    Datte: 19/09/2018, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: byliviolheure, Source: Literotica

    ... moteurs.
    
    Il s'en était fallu de peu. Mais Ce que Jean-Jacques avait oublié c'était que ces pirates étaient à la base pour la plupart d'entre eux des pêcheurs, rompus à la navigation et habitués aux dangers de la mer.
    
    Les pilotes des skiffs semblaient eux aussi avoir compris les intentions de Jean-Jacques. Immédiatement les quatre embarcations s'étaient écartées les unes des autres et semblaient prendre des directions différentes.
    
    Il avait alors réalisé que les skiffs menaient une action d'encerclement du voiler et qu'elles arrivaient sur eux à grande vitesse. Deux du côté bâbord et les deux autres du côté tribord.
    
    Puis des tirs d'armes automatiques s'étaient fait entendre. Les mecs ripostaient tout simplement à son attaque.
    
    Ça tirait des quatre pirogues en même temps.
    
    Certainement à cause de sa panique, de son affolement et de son stress, les réactions de Jean-Jacques n'étaient pas assez rapides et promptes.
    
    Il avait réalisé qu'il avait bêtement oublié de lancer un Mayday. Mayday Quel con il était!!!!!!!
    
    Les embarcations se rapprochaient à toute vitesse de chaque côtés du voilier et les tirs aussi. Certains balles touchaient même le bateau.
    
    En rampant sur le pont pour éviter de se faire toucher par les balles, Jean-Jacques avait essayé de se glisser jusqu'au poste de pilotage du voilier pour lancer un appel de détresse.
    
    Mais un projectile, probablement une grenade tirée d'une des embarcations avait pulvérisé le poste de pilotage et les ...
    ... équipements de bord du voilier.
    
    A une ou deux minutes près, Jean-Jacques aurait été dans poste de pilotage en train de lancer son appel de détresse et il aurait été pulvérisé lui aussi. Les pirates tiraient des longues rafales. Ils tiraient sans viser, juste pour faire peur et pour le plaisir de vider des chargeurs.
    
    Des balles perdues passaient très haut. Certaines transperçaient et trouaient les voiles et hachaient le mat. D'autres plus précises atteignaient le voilier.
    
    Elles pulvérisaient tout sur leur passage. Elle brisaient les hublots. Elles perforaient la coque.
    
    A ce rythme là le voilier allait être complètement détruit.
    
    Sylvie et Marion, blotties l'une contre l'autre, dans les bras l'une dans l'autre étaient terrorisées. Par les hublots elles avaient vu les rapides embarcations se rapprocher du voilier. Elles étaient épouvantées.
    
    Maintenant elles recevaient des éclats de bois de la coque, des éclats de verre des hublots pulvérisés.
    
    Heureusement qu'elles étaient cachées et protégées sous des piles de matelas mousse des couchettes.
    
    Jean-Jacques était lui allongé sur le pont, incapable de faire le moindre mouvement.
    
    Il avait été touché par plusieurs balles, sans gravité, juste des effleurements, du moins le pensait-il, heureusement. Une à l'épaule, l'autre à la jambe. Mais il été également blessé par tous les éclats de bois qui volaient et qui étaient pulvérisés sous les impacts des balles.
    
    Un morceau du mat lui était même tombé dessus.
    
    Dix minutes ...
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