1. La graine est plantée : Marc


    Datte: 18/09/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, fplusag, couleurs, couplus, cocus, vacances, piscine, boitenuit, vengeance, jalousie, Oral pénétratio, échange, confession, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    ... gémissements nous parvenaient. Des gémissements si forts, si présents que j’avais l’impression qu’ils étaient juste de l’autre côté de la baie vitrée. Des gémissements qui ont duré, duré comme si les jouissances de ma copine se succédaient, orgasme après orgasme, à me rendre jaloux de n’avoir jamais su la faire monter si haut. Ah, ce Luc… quel homme !
    
    Et toujours ce « Tu vois, elle aime. » ou « Marc doit la défoncer… » ou encore « Ta copine paraît bien gourmande ! » que la manipulatrice me distillait, venin chargé de tant d’hormones érotiques que je bandais de plus belle pour satisfaire cette femme que l’âge et les expériences avaient rendue si experte.
    
    * * *
    
    Le matin arrive après une nuit dont les moments de baise l’emportent sur les moments de repos. Jamais je n’ai tant baisé. Il faut dire que les encouragements de Laeticia – mais aussi les bruissements et gémissements qui nous parvenaient de la chambre à côté – ont contribué à doper mes reprises.
    
    Le soleil se pointe, et ma maîtresse se fait un dernier câlin en me chevauchant alors que je l’ai cueillie par une cuillère, ma spécialité du matin.
    
    Elle me quitte avec un :
    
    — Je vais voir à côté. Reste là, repose-toi.
    
    Un long moment plus tard où il m’a semblé entendre le cri de plaisir de l’homme, c’est ma copine qui apparaît. Chacun retrouve sa chacune. Elle semble épuisée, défaite, et j’ai bien l’impression que son corps laisse voir des coulures que j’imagine de foutre de son amant.
    
    Elle me regarde, ...
    ... silencieuse, presque inquiète.
    
    — Chérie, ça va ? je demande ne m’asseyant sur le lit.
    
    Elle ne répond pas mais vient vers moi, et comme je lui ouvre les bras elle se love contre moi.
    
    — Ça va ? j’insiste.
    — J’ai honte.
    — Mais de quoi ?
    — Voyons, Marc, de ce qui s’est passé. J’ai été si… Comment j’ai pu me laisser entraîner… Pourras-tu jamais me pardonner ?
    — Mais, chérie, tout cela est de ma faute : c’est moi qui a fauté le premier ; après, tout s’est enchaîné. Je suis aussi fautif que toi.
    — Tout de même… Qu’est-ce que nous avons fait ? Ils ont profité de nous. Cette nuit ou… Oh, mon Dieu, comment oublier ? Si tu savais tout ce qu’il m’a fait… tout ce que j’ai fait…
    — Comme moi avec elle. Nous sommes coupables tous les deux, mais reconnais que nos patrons ont fait ce qu’il fallait pour nous entraîner.
    — Oui. Oui. Il faut partir. Ne pas rester. Ils pourraient recommencer, et nous… résister… difficile…
    
    La phrase de Maryse se termine dans un murmure où je comprends qu’elle a peur de se laisser entraîner de nouveau. Je retrouve ma Maryse, celle d’avant, à la fois prude et aimante. J’ai un instant l’envie particulièrement obscène de la prendre sur ce lit que ma maîtresse vient de quitter et de me glisser dans cette chatte qui doit être encore grasse, gluante, visqueuse de ce que son amant a dû abandonner. Aux cris et gémissements que j’ai entendus, ils n’ont pas dû jouer aux cartes !
    
    * * *
    
    Nous sommes partis. Nos employeurs n’ont rien dit. Peut-être juste un ...