1. Serva tua sum


    Datte: 18/09/2018, Catégories: fh, hplusag, fsoumise, Oral attache, init, initiatiq, fsoumisah, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... la décoration de cette pièce.
    — Directoire, c’est juste avant Napoléon, le style Empire ?
    — Exactement. Un style néo-classique qui tentait de tourner définitivement le dos aux exubérances du baroque qui était trop connoté royauté, chose peu admise sous la Révolution…
    — Merci de la précision…
    
    Il me désigne une porte de placard mural :
    
    — Derrière cette porte qui mène à une sorte de mini boudoir, vous trouverez ce qu’il faut pour vous changer. Ôtez tout ce que vous avez sur vous et habillez-vous avec ce que je vous ai prévu.
    — Et vous m’avez prévu quoi ?
    — Vous verrez… Je présume que vous vous souvenez des trois mots inscrits sur votre charte ? Je précise tout de suite que « non » ou « je ne veux pas » ne sont pas considérés comme valables. Ils font partie du « jeu ».
    — Je me souviens très bien de ces trois mots, comment pourrais-je les oublier ?
    — Très bien ! Passez vous changer, tandis que je vous attends ici.
    
    À ma grande surprise, j’obéis. J’ouvre la porte de ce que je croyais être un placard et j’entre dans une petite pièce faiblement éclairée par une lucarne fort haute. Une lampe électrique mais style Directoire – je pense – m’attend sur une table ronde, je l’allume. Ç’aurait été plus d’époque avec une bougie mais moins pratique… C’est alors que je découvre avec quoi je dois me vêtir : une longue robe blanche, quatre rubans, plus un moins grand, un rouge et trois bleus. Je suis surprise de cette robe en tulle ou en gaze, des souvenirs me reviennent sur ...
    ... cette époque lointaine. En effet, c’était la mode, une histoire de Merveilleuses et d’Incroyables… Enfin, si je ne me trompe pas…
    
    Je me déshabille entièrement ; en moi, je me traite de folle d’accepter ça, mais je sais bien que, finalement, ça me plaît et que ça m’excite même ! Je revêts cette fine robe quasi transparente. Grâce à une reproduction d’époque posée sur la table, près de la lampe, je noue la ceinture rouge juste sous mes seins, puis, face à la glace, j’enserre mes cheveux dans les trois bandeaux bleus. Je me regarde face au miroir, je suis très surprise de ma nouvelle apparence ! Ça me va particulièrement bien ! Je n’aurais jamais cru que ça m’aille ainsi. Il est même malheureux que je ne puisse pas m’habiller de la sorte dans la vie de tous les jours ! Quoique… ce soit quand même assez transparent, cette robe en gaze ! Je me retourne alors et je découvre une paire de fins souliers. C’est presque sans surprise que j’enfile sans problème ces chaussures. Oui, il pense à tout… Soupir du Matin me l’avait dit, je le savais, mais ça surprend quand même…
    
    Gênée, je reviens dans le grand salon.
    
    — Savez-vous, chère Symya, que vous êtes magnifique ainsi ?
    — Vous… vous le pensez vraiment ?
    
    Il ne répond pas. Dans sa main, un petit appareil photo numérique. Avant que j’ouvre la bouche pour protester, il me vise. Sans se départir d’un calme souverain, il discute :
    
    — Ça vous va à ravir ! Vous avez le port d’une Merveilleuse, voire même d’une Romaine.
    — D’une Romaine ...
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